❤️ pic.twitter.com/TaBkV4DkcP. Ils finissent par se casser la gueule", explique-t-il. Les informations venaient du journal télévisé, de la radio, de la presse. Pourtant il y a de quoi critiquer la gestion de ces pays arabes, pas l’attachement et le patriotisme de ses habitants. Ils avaient souvent raison ! Le père seul s’attache à un futur arabe qui soit beau, éduqué et libre. Là où les précédentes faisaient référence au rouge, au noir et au vert des drapeaux syriens et libyens, celle du tome 5 laisse apparaître comme dans un album de Tintin un ciel bleu pétant. Plus tard, il avoue: "Je craignais les personnes d'origine arabe". L’Arabe du futur 5 raconte justement sa découverte des littératures de l’imaginaire, des récits horrifiques de Lovecraft aux BD hallucinées et psychédéliques de Philippe Druillet. Le petit Riad est né en 1978 d’un père Syrien et d’une mère bretonne qui se sont rencontrés sur les bancs d’une université française (bleu). "Toi t'es un dessinateur, point": l'auteur de bande dessinée Riad Sattouf raconte dans "L'Arabe du futur 5" la naissance de sa vocation, et rend hommage aux enseignants qui ont cru en lui et qui, dit-il, "sauvent la société et la République française chaque jour". Les conséquences de ce "crime" commis par son père, un professeur d'université fasciné par le panarabisme et les dictateurs du Moyen-Orient, sont évoquées dans le cinquième tome de L'Arabe du futur, disponible en librairie à partir de ce jeudi 5 novembre. Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com. Le cinquième tome du best-seller de Riad Sattouf (2 millions d'exemplaires vendus en France) sortira le 5 novembre prochain. Après deux ans d'absence, L'Arabe du futur est de retour en librairie. Après deux ans d'absence, L'Arabe du futur est de retour en librairie. Il se souvient notamment d'une professeure d'arts plastiques de 3e à Rennes, qui avait perçu ses aptitudes. Il s’agit aussi de l’album de la série où son inconscient est le plus malmené et le plus assailli par des cauchemars ou les conseils de son cousin. L’Arabe du futur 5 est une histoire de fantômes. "Certains d'entre eux pouvaient être sceptiques face à l'élève que j'étais. Nos partenaires et nous-mêmes stockerons et/ou utiliserons des informations concernant votre appareil, par l’intermédiaire de cookies et de technologies similaires, afin d’afficher des annonces et des contenus personnalisés, de mesurer les audiences et les contenus, d’obtenir des informations sur les audiences et à des fins de développement de produit. Qu’il s’agisse de l’emprise de son père après son "coup d’état" ou celle de ses cousins syriens rigoristes, Riad Sattouf décrit avec précision dans L’Arabe du futur la difficulté de se construire face à des personnalités aussi étouffantes - et permet aussi de comprendre certaines obsessions de cet auteur qui revendique en interview son côté "control-freak". Quand il se fait agresser dans la rue par trois jeunes hommes avec "des têtes de Bretons" mais un "chef qui avait l'air, lui, d'origine arabe", il n'arrive pas à leur faire croire qu'il est syrien. J’ai été bouleversé, intrigué, peut-être de façon malsaine parfois, m’attachant à ne pas juger ce que l’auteur décrit. Difficile d’y voir un hasard au vu des thématiques de l’album, bien que Riad Sattouf refuse pour l’heure d’avancer sur ce terrain: "Arrive l'âge où l'on doit se confronter au monde, où l'on quitte l'enfance et où l'on n'est pas encore un adulte. La vie de cet enfant, baladé dans ces pays arabes, est parfois perturbantes.