Le lendemain, le parquet de Berlin fait appel du jugement. E. Krenz déclare que « la panique et le chaos se répandent », puis met fin vers 13 heures aux débats houleux qui n'ont pas permis de prendre de décision, afin de permettre aux dirigeants de se rendre mieux compte sur place de la situation. En juin 1989, la visite de Gorbatchev en RFA est un grand succès populaire, à tel point que les journalistes parlent de « gorbymania »[11]. Le discours qui a contribué à la chute du mur de Berlin. La couverture du magazine Time montre une photo prise porte de Brandebourg, surtitre du seul mot « Liberté ! Il en va de même pour la capitale Allemande et la ville de Berlin est alors découpée en quatre zones d’occupation, qui forment une enclave au centre de la République démocratique allemande (RDA). Interrogé le lendemain, F. Mitterrand rappelle que le « déroulement des événements qui occupent l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne tout entière aujourd'hui, devait nécessairement être démocratique et pacifique » et ajoute que le contenu du plan présenté par Kohl ne le « choque aucunement »[76]. Chute du Mur de Berlin et fin de la guerre froide, 1989. […] Lire la suite, culturel juif allemand ». Les Allemands de l'Est ont aussi la possibilité d'effectuer des « visites pour affaires familiales » en RFA qui leur permettent de voir par eux-mêmes comment vivent les Allemands de l'Ouest et renforcent le sentiment d'appartenance à la nation allemande. En août 1989, il est de vingt-et-un mille, puis en septembre, de trente-trois mille ; en octobre, il atteint cinquante-sept mille[26]. Le gouvernement est-allemand a annoncé ce soir l'ouverture immédiate de la frontière inter-allemande pour les candidats à l'émigration. À Prague, le nombre rapidement très important de réfugiés provoque une crise politique et humanitaire d'ampleur. »[50],[26] La Troisième République de Hongrie est proclamée le 23 octobre, jour anniversaire de l'insurrection de Budapest en 1956. Cette chute est le résultat des manifestations contre le régime et de la reprise d'une émigration massive affectant la RDA les mois précédents, des décisions prises ce jour là par les dirigeants est-allemands et de la mobilisation spontanée des habitants de Berlin-Est. Le même jour, des milliers de personnes se sont rassemblées aux points de contr… Le mur sépare alors les deux parties de Berlin sur 45 km et les secteurs occidentaux de la RDA sur 120 km. Mais la dynamique créée par la chute du Mur est trop forte. Devant le Bundestag allemand, le 28 novembre 1989, H. Kohl présente un ambitieux programme en dix points (de) en vue de l'unification de l'Allemagne, le règlement définitif de la question allemande en suspens depuis 1945 et l'établissement d'un nouvel ordre européen stable et démocratique. Le 13 février 1989, la Hongrie et l'Autriche concluent un accord pour démanteler le Mur à leur frontière[31]. Il es décidé que l’Allemagne doit être mise sous tutelle de ces différents pays. Dans la soirée, l'annonce par la RDA de l'ouverture de la frontière inter-allemande a été accueillie par un tonnerre d'applaudissements au Bundestag qui interrompt son débat pour se consacrer à l'examen de la décision est-allemande[53]. Bien que la situation économique du pays soit moins dégradée qu'en Pologne ou d'autres pays « frères », les tensions sociales montent et surtout le manque de liberté et les préoccupations environnementales donnent naissance à de nombreuses organisations citoyennes[22],[23]. Comme ses prédécesseurs, Gorbatchev recherche à la fois la stabilité et la viabilité des pays du bloc de l'Europe de l'Est. Produit de la guerre froide et symbole du partage du monde en deux blocs depuis sa construction en août 1961, le Mur de Berlin cesse d'être une frontière étanche entre les parties Est et Ouest de la ville au soir du 9 novembre 1989. Le 3 octobre, jour de la réunification des deux Allemagne, lui est donc finalement préféré[89]. La chute du mur de Berlin. Grâce à des cartes, des historiens et de nombreuses images d’archives, revivez les grands moments de l’histoire du Mur, de ce qui a conduit à sa construction jusqu’aux images inoubliables de la nuit du 9 novembre 1989. La libéralisation de l'Union soviétique, lancée en 1985 par Mikhaïl Gorbatchev, touche un à un les pays du bloc de l'Est. La victime avait été la dernière des quelque deux cents personnes tuées en tentant de franchir le Mur érigé en 1961. Quelques activistes fondent le 9 septembre 1989 « Neues Forum », le « Nouveau forum », qui devient rapidement le mouvement civique d'opposition le plus important[28]. Aux États-Unis, le NY Times titre en pleine page « L'Allemagne de l'Est ouvre sa frontière vers l'Ouest pour l'émigration et les voyages ; des milliers la franchissent »[64]. En 1987, plus de 5 millions de visites ont eu lieu en RFA et à Berlin-Ouest[20]. Novembre s'achève par un dernier évènement qui prend tout le monde de court. La réunion commence par un renouvellement majeur de la composition du Politburo du SED (de) : douze membres en partent, quatre y font leur entrée dont Hans Modrow, chef du district SED de Dresde sur lequel le parti fonde tous ses espoirs, désigné pour succéder à Willi Stoph[45]. La Hongrie entame début 1989 la mutation de son régime politique à parti unique vers une démocratie multipartite. Ici, les habitants de Berlin-Est et de Berlin-Ouest se rassemblent près du Mur, le 10 novembre 1989, au lendemain de sa chute. Les autorisations seront délivrées sans retard. Monument en mémoire des victimes de la construction du Mur et de la division allemande. La chute du mur de Berlin a lieu dans la nuit du 9 novembre 1989 lorsque des Berlinois de l'Est, avertis par les médias ouest-allemands de la décision des autorités est-allemandes de ne plus soumettre le passage en Allemagne de l'Ouest (RFA) à une autorisation préalable donnée au compte-gouttes, forcent sans violence l'ouverture des points de passage aménagés entre Berlin-Est et Berlin-Ouest. Un peu plus tard, les autorités de la RDA mettent fin à l'état d'alerte d'unités de l'armée et de la Stasi. Réuni à huis clos les 10 et 11 février 1989, le Comité central du Parti socialiste ouvrier hongrois (MSzMP) accepte le principe d'une transition vers le multipartisme, assortie de conditions et sur un calendrier de plusieurs années ; en outre, le comité reconnaît l'insurrection de 1956 comme un soulèvement national, rompant avec la ligne officielle du Parti[17]. Il ne fait pas mention de la réunification de l'Allemagne[70]. Malgré une tentative de reprise en main par des rénovateurs du Parti communiste, les manifestations continuent et rassemblent près d'un million de personnes au total le 4 novembre à Berlin-Est et dans les autres grandes villes de la RDA. Le pouvoir a encore la capacité à organiser des manifestations de masse : le traditionnel défilé du 1er mai rassemble 700 000 personnes à Berlin-Est. À partir de septembre 1989, en voyant à la télévision ouest-allemande que des manifestations ont lieu dans d’autres villes ou régions, les manifestants d’une ville donnée comprennent qu’ils ne sont pas seuls et que les autres manifestent pour la même cause. […] Lire la suite, Egon Krenz, dernier président de la République démocratique allemande, entre la démission d'Erich Honecker, en octobre 1989, et la chute du Mur de Berlin, un mois plus tard, est condamné à six ans et demi de prison ferme pour sa responsabilité dans la mort de centaines d'Allemands […] Lire la suite, , six mois avant la chute du Mur de Berlin, rend son verdict.