« Aujourd’hui, les mouvements convergent », se réjouit Géraldine Nakache.
Engagée au culot, à 19 ans à peine, comme assistante de la directrice de casting de « Groland », Géraldine Nakache connaît bien la télé et la folie douce de certaines émissions burlesques de Canal+ où elle a multiplié les expériences exotiques : « Je me rendais dans des clubs de tango en quête de personnes âgées qui accepteraient de dire des choses comme : “Bonjour, j’ai trois couilles.” » Naturellement, elle atterrit sur la chaîne Comédie, satellite humoristique de la chaîne cryptée tout juste créé par Dominique Farrugia. Et quand l’une d’entre elles – c’est le lot des journées de shooting – venait à traverser un petit passage à vide entre deux poses ou entre deux changements de tenue, les autres faisaient aussitôt front pour rallumer l’idée que cette année, être là, ensemble, tient d’un privilège et qu’on n’allait pas laisser quoi que ce soit, ni un virus ni un coup de barre, nous en priver.
Parce qu’au fond, ce n’est pas si courant : le cinéma français est, de longue date (c’est toute la grandeur de son cinéma de chambre), habitué à une forme haute d’intimité. Exactement comme dans une émission de télé-réalité ! C’est la meilleure manière de s’en prendre à la bêtise.
"En comédie, je n’ai jamais vu ça en France, renchérit Céline Sallette. Pour le dire vite, il panique dès qu’il y a plus de trois personnages dans le plan. Et dans le cas présent : faire des photos ensemble.
A lire sur AlloCiné : Dès le 12 octobre, Jonathan Cohen allume “La Flamme” sur CANAL+. Il a fallu qu’elles apprécient l’écriture, que chacune ait une partition qui lui donne envie… " Visiblement, ce fut un tournage ultra festif : "Jonathan est un acteur que j’estime, confie Adèle Exarchopoulos.
» Ana Girardot a réalisé récemment son premier film.
Mercredi, Canal+ a dévoilé les premières images de la série « La Flamme », avec un casting on ne peut plus prometteur. Canal+ présente ce soir sa nouvelle série évènement !
Mais se lancer dans une série de duels de jeu avec onze bombes, c’est une bataille perdue d’avance. She is known for her leading performance as Adèle in Blue Is the Warmest Colour, a role which gave her worldwide attention and critical acclaim and she became the youngest artist ever … C’était un véritable apprentissage.
Le faire avec des gens cyniques, ce serait l’horreur absolue. (VIDEO). Jonathan Cohen, Doria Tillier, Camille Chamoux et Youssef Hajdi lors du photocall pour la série "La Flamme" lors du festival Canneseries à Cannes le 9... Doria Tillier dans la série "La Flamme", sur Canal+. ", ajoute Doria Tillier. C'est quoi la radio numérique terrestre, aussi appelée DAB+? C’est Leïla Bekhti qui a présenté Jonathan Cohen à Adèle Exarchopoulos.
Laquelle aujourd’hui n’en revient toujours pas de ce « truc de ouf » dans lequel elle s’est jetée corps est âme : « Jonathan a dû se battre pour faire exister ce concept américain ici, le faire accepter, dit l’actrice. On ne doit jamais perdre de vue qu’on ne tourne pas une série classique. Protocole sanitaire au lycée : comment Blanquer tente d'apaiser la fronde des enseignants, Ligue Europa: la presse italienne n'en revient pas après la correction infligée par Lille à l'AC Milan, PRONOS PARIS RMC Le pari sûr du 6 novembre Série A - Italie, Olivier Véran fait le point sur l'épidémie : "1 personne sur 4 qui entre en réanimation n'en sortira pas vivante", En Guinée Équatoriale, le fardeau des classes surpeuplées malgré le coronavirus, Marina Kaye : ses rares confidences sur sa vie personnelle, Face à l'assaut de Trump contre la démocratie, la faillite morale des républicains. Ce fut une guerre d’ego mais pas dans le sens où on l’entend d’habitude.
Nous sommes à l’automne 2020 et de quoi avons-nous besoin, plus que tout au monde ? Céline Sallette, Youssef Hajdi, Jonathan Cohen, Camille Chamoux et Doria Tillier lors du photocall pour la série "La Flamme" lors du festival Canneseries à... Jonathan Cohen dans la série "La Flamme", sur Canal+. Faut-il voir dans ce revirement vers la comédie l’influence de sa voisine dans la vie, Leïla Bekhti ? L’humour, c’est dur, c’est noble, et il le fait très bien. Je pense que ce sera culte, je suis sidérée par cette liberté créatrice."
Céline Sallette, Doria Tillier et Camille Chamoux - Photocall pour la série "La Flamme" lors du festival Canneseries à Cannes le 9 octobre 2020.
» Elle ne veut pas rire gratuitement : « En lisant le scénario, j’ai vu qu’il n’était pas malveillant.
Un court-métrage au titre troublant en cette ère pandémique, Venise n’existe plus, dans lequel elle creuse le motif de la jeune femme bercée d’illusions amoureuses, dont son personnage dans La Flamme pourrait être la version monstrueusement grotesque.
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Il n’y avait aucun ego, que du partage !" Ce qui est certain, c’est qu’il s’est rêvé en chef de tribu, en grand frère incestueux, en meneur de revue, bref en « bachelor » parodique, toujours la rose à la main avec l’envie à la fois de les séduire toutes et de faire rire de ce donjuanisme datant de l’âge de fer.
Jonathan Cohen - Photocall pour la série "La Flamme" lors du festival Canneseries à Cannes le 9 octobre 2020.
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Dans La Flamme, c’est tout le contraire, on est une seule chose, et c’est soudain plus compliqué.
Il faut dire que de la diffusion des trailers au premier épisode, “La Flamme” a réussi à susciter l'engouement des téléspectateurs. Qu’est-ce qui peut être plus déstabilisant que jouer le contraire de soi ? © Norbert Scanella / Panoramic / Bestimage.
En somme, les luttes aussi font bande, guidées par un même élan passionné. «Jonathan Cohen, c’est le Jim Carrey français !» Adèle Exarchopoulos n’est pas la seule à clamer son admiration pour l’acteur. Il joue quand même un gros macho, un prince qui s’assoit à table, royal au bar, avec dix filles qu’il met en concurrence comme de la marchandise.