Dla polskiego radja niema języka bogatej kultury żydowskiej, rozgałęzionego szkolnictwa, poważnej wiedzy i teatru. NIGER, Shmuel & SHATSKI, Yankev (éd.) Bien que d’orientation plutôt sioniste (c’est le mouvement pour lequel il préconise de voter pendant les élections communautaires, municipales et parlementaires), le journal est très engagé pour le respect des droits du yiddish. Dla polskiego radja niema języka bogatej kultury żydowskiej, rozgałęzionego szkolnictwa, poważnej wiedzy i teatru. Alle Rechte vorbehalten. 64-65. Celui-ci commence enfin à être considéré impartialement, comme n’importe quelle autre langue. Cette déclaration est quand même d’une importance capitale pour le futur épanouissement du yiddish. , wydanie Macierzy Polskiej, wyd. 1 Voir Max Weinreich, Geshikhte fun der yidisher shprakh, New York, YIVO, 1973, t. 1, pp. C’est au journaliste de Nasz Przegląd que T. Hołówka, le directeur de l’Institut des recherches sur les minorités nationales en Pologne (Instytut badań spraw mniejszości narodowych w Polsce), confie : La société polonaise se contente de généralités, très souvent des époques passées. Wydawnictwa Macierzy Polskiej, vol. Pierrot [Jakub Appenszlak]. 3, partie 3, pp. 1928, Słownik polsko-żydowski/Poylish-yudish verterbukh, Social and Political History of the Jews in Poland: 1919-1939, Pełny słownik polsko-żydowski, zestawiony według najnowszych źródeł. Dans le dictionnaire d’Arct, qui comporte, comme on l’a déjà vu, des traits antisémites, cette impression est volontairement renforcée par l’emploi du terme « jargon » pour le yiddish. Mis en musique par Feliks Nowowiejski en 1910, ce chant fut extrêmement populaire (au retour de l’indépendance, il a failli être choisi pour l’hymne national polonais). Prawie cały świat kulturalny i polityczny uznał ten język i jego prawa - tylko na fali ‘warszawskiej’ jest to wciąż jeszcze ‘żargon polsko-rosyjsko-hebrajski ». French Bref, comment allez-vous organiser cela? : Lwów, w drukarni Zakładu Ossolińskich, 1861, 6 vol. 25Après le retour de l’indépendance en 1918, la Pologne, reconnue comme un État multinational, accorde des droits institutionnels aux langues des minorités, dont le yiddish. Eugenia Prokop-Janiec, Międzywojenna literatura polsko-żydowska jako zjawisko kulturowe i artystyczne. M. Arcta w Warszawie, t. 2, wyd. Quand un coach demande à son défenseur de marquer l’attaquant adverse « à la culotte », ça signifie qu’il ne doit pas le lâcher d’une semelle. 395-424. 32 C’était notamment le cas en Galicie, où l’utilisation du yiddish - et de l’hébreu - était interdite dans la vie publique (annonces, réunions, etc.). Le processus de radicalisation s’accélère vers la fin du XIXe et le début du XXe siècle. La langue maternelle de tout un chacun est celle de la terre où il est né : nous sommes nés en Pologne, par conséquent c’est le polonais qui est notre langue maternelle. Dans l’aire germanophone, le même nom se répand à partir de la première guerre mondiale avec l’orthographe « jiddisch »1. GUTMAN, Yisrael, MENDELSOHN, Ezra, REINHARZ, Jehuda & SHMERUK, Chone (éds) (1989), The Jews of Poland between two world wars, Hanover (NH), University Press of New England. 1Toute la complexité de l’attitude envers le yiddish des yiddishophones et des polonophones, des Juifs ou des non-Juifs, dans la Pologne d’avant la deuxième guerre mondiale se reflète dans la dénomination de la langue. 24 « D’ailleurs, s’ils doivent absolument babiller en yiddish, qu’ils gardent leur addiction insensée, mais qu’ils daignent se confiner avec elle dans les cercles familiaux étroits, et là, en cachette, dans la discrétion de leur foyer, qu’ils baragouinent à satiété » (« Zresztą, jeśli już koniecznie muszą paplać po żydowsku, niechaj zachowują swój nałóg bezsensowny, ale niechaj raczą przenieść się z nim do ciasnych, najbliższych sobie kółek, i tam w ukryciu, w zaciszu domowym, szwargoczą do syta ». 7En polonais, la dénomination « żargon » pour désigner le yiddish, ne semble se généraliser que dans le dernier quart du XIXe siècle. 6Une autre raison d’utiliser la désignation « zhargon » au sein même des milieux yiddishophones, est l’attitude traditionnelle envers cette langue. 13Le fait de répéter les anciennes formulations (« allemand corrompu ») et l’association du yiddish à la « populace juive », terme péjoratif en soi qui suggère que le yiddish ne peut pas être une langue de culture, témoignent des préjugés antisémites de l’auteur. Achisefer przy Tow. On le retrouve également dans le journal juif assimilationniste Izraelita (1866-1912) dans les années 188024, ce qui confirme l’attitude pour le moins condescendante de ce périodique envers le yiddish. 19 « Nie będzie Niemiec pluł nam w twarz / Ni dzieci nam germanił », Maria Konopnicka, « Rota », Przodownica, Kraków, novembre 1908. éd. En polonais, cette appellation a un double sens : elle peut juste viser la précision pour éviter une éventuelle confusion avec l’hébreu, mais elle souligne avant tout le caractère « étranger » du parler juif polonais face à la langue majoritaire du pays. cit., p. 396. Depuis ses origines, elle est considérée comme une langue vernaculaire subordonnée à l’hébreu, la langue sacrée, qui, elle, mérite toute l’attention4. Marek Turkow, « Jak wygląda pierwsza polska encyklopedia powojenna », Nasz Przegląd, Warszawa, 1925, no 185, p. 4. On peut imaginer que dans ce dernier cas, l’auteur de l’article n’a pas trouvé d’autre adjectif et que le terme « żydowski » (« yiddish » mais aussi « juif ») lui semblait trop ambigu. 2L’appellation la plus ancienne mais aussi la plus neutre est « język żydowski » ou « żydowski » tout court, ce qui signifie « langue juive ». Gratis Vokabeltrainer, Verbtabellen, Aussprachefunktion. Quand un bureau de télégraphe à Varsovie refuse d’accepter des telégrammes en yiddish (en caractères latins) arguant qu’à part les langues européennes, seul le japonais et l’hébreu y sont autorisées, Nasz Przegląd s’insurge et remarque que le yiddish fait justement partie des langues européennes35. 2, pomnożone i ilustrowane, Lwów, nakł. Prawie cały świat kulturalny i polityczny uznał ten język i jego prawa - tylko na fali ‘warszawskiej’ jest to wciąż jeszcze ‘żargon polsko-rosyjsko-hebrajski ». C’est dans cette langue que nous devons écrire et parler20. 26Tout autant que les yiddishophones, les milieux juifs d’expression polonaise mais opposés à l’assimilation et assumant une identité nationale juive, se sentent concernés par la terminologie utilisée pour désigner le yiddish et, plus largement, par l’attitude des autorités et de l’opinion publique en Pologne envers cette langue.