À l'époque, l'OMS assure une veille sanitaire sommaire. Santé Grippe de 1968 : un million de morts dans l'indifférence générale . La vie biologique, écrit Agamben en 1993 dans un texte repris dans le recueil Moyens sans fin, « est le souverain invisible qui nous regarde derrière les masques hébétés des puissants qui, qu’ils s’en rendent compte ou non, nous gouvernent en son nom. Les morts s’accumulaient pourtant à une vitesse vertigineuse dans les hôpitaux. Pourtant, les médias traitent le sujet assez superficiellement et le plus souvent sur un ton badin, comme le rappelle un article de Libération paru en 2005. Rien de nouveau sous le soleil donc ? » Les critiques se concentrent sur l'impréparation des autorités sanitaires. Pas exactement. Envoyez votre chèque à l’ordre de l’ASNA (Association de soutien au nouvel audiovisuel) à : TV Libertés » Aujourd'hui, le vaccin dit « saisonnier » contient trois souches de grippe, dont le virus H3N2 apparu en 1968. La véritable raison est à chercher ailleurs. Les militants pro-armes et la révolte en cours, Rouen : Ivre, il propose à des néo-nazis de jouer dans sa boîte de nuit. Chez l'Oncle Sam, le pic de pandémie sera atteint avec un an d'avance sur l'Europe : la grippe y fera 50.000 victimes, et environ 1 million au total dans le monde.Il faut attendre le retour de l'hiver pour que la grippe de Hong Kong frappe mortellement la France. en fait, il aurait fallu écrire 70 %, estiment aujourd'hui les spécialistes.Dès la mi-décembre, la tension redescend. Il est évidemment périlleux de vouloir comparer l’épidémie actuelle à celles qui l’ont précédée pour au moins trois raisons : par le Covid-19 en l’absence de mesures pour contenir l’épidémie varient énormément d’une étude à l’autre. Et, comme en 1957, la communauté scientifique va se mobiliser autour d'un vaccin? Et par ailleurs, de savoir sur quelle partie de ce site vous avez l’habitude d’aller, nous permettant ainsi d’en optimiser les contenu et la qualité d’affichage. « Dix-huit mois se sont écoulés depuis l'apparition du virus, mais la France n'a pas pris les bonnes décisions en matière de vaccins », souligne Claude Hannoun. Baptisée la « […] « L'époque est à un certain triomphalisme de la médecine : en 1967, le directeur général de la santé américain n'avait-il pas affirmé que ?le chapitre des maladies infectieuses était clos? Mais n’est-ce pas là la tâche de tout gouvernement ? La tendance se retournera dès les années 1980 avec l'irruption du sida, d'Ebola et de la tuberculose multirésistante », analyse Patrick Zylberman. Et pourtant la grippe de Hongkong de 1968-1969, souvent confondue avec la "grippe asiatique", apparue 10 ans plus tôt, a fait un million de morts dans le monde, dont 31.000 en France. Dans une chronique publiée fin mars, Daniel Schneidermann cite les paroles du professeur Dellamonica, alors externe en réanimation : « Les gens arrivaient en brancard, dans un état catastrophique. « Le virus fut isolé en France fin 1968, sans pourtant se montrer particulièrement dangereux », notent Yves Buisson et ses confrères. Mais ne nous y trompons pas : la « vie » qui fait office de valeur suprême à préserver à tout prix – quitte à lui sacrifier la croissance, le profit, le progrès, et la libre circulation des marchandises – est une espèce bien particulière de vie : une abstraction contemporaine, à laquelle le philosophe Giorgio Agamben a donné le nom de « vie nue », c’est-à-dire une vie purement biologique, abstraite, dont la survie végétative d’un corps inanimé sous assistance respiratoire représente le paradigme enfin réalisé par la science moderne. La réponse traditionnellement avancée tient en deux mots : mai 1968, ses barricades et ses désorganisations. À l’heure où nous écrivons ces lignes, l’épidémie de Covid-19 a fait un peu moins de 180 000 victimes selon le décompte officiel. Partageons les informations économiques, recevez nos newsletters, Plus de la moitié des grands groupes cotés français ont annulé ou baissé leurs dividendes, Bachelot veut baisser le montant du pass culture de 500€ à 300€ et améliorer son efficacité. Or, comment ne pas voir, derrière les mines graves et les discours « churchilliens », la, du pouvoir d’avoir enfin entre les mains, au même moment, à la fois les moyens inédits des technologies numériques, la docilité exceptionnelle des populations apeurées et la légitimité totale qu’octroie la mission de protéger la vie à tout prix ? La Tribune.fr, » Le virologue Claude Hannoun ne mâche pas ses mots en évoquant la pandémie de grippe qui toucha le monde entre 1968 et 1970. Toute comparaison entre les deux événements et leur traitement médiatique, politique, sanitaire tendra forcément à être réductrice, anachronique, voire dépourvue de sens. « Il y eut quelques cas autour du mois de mars, mais le virus était arrivé trop tard : la période n'était plus propice à son développement », explique le virologue Claude Hannoun (2). Entre l’été 1968 et le printemps 1970, la « grippe de 1968 » également appelée « grippe de Hong Kong » a fait un million de morts dans le monde selon l’OMS. Le retour de « Livre-Libre » avec… Bruno Gollnisch, Livre-Libre : Jean-Michel Apathie est sur TVLibertés. Écoles d'ingénieurs et unités de recherche : plaidoyer pour une organisation efficiente, L'hybridation générationnelle au cœur des entreprises et des politiques publiques, Confinement : même Bonduelle a été impacté, Un an après l'abandon d'Europacity, trois projets encore flous pour le Val-d'Oise, Les entreprises ont encore du mal à embrasser les personnes LGBT+, Une Charte pour promouvoir la diversité, l'inclusion, et prévenir les discriminations, [UEF2020] Edgar Morin - Pierre Rabhi, «frères d'armes» face à la crise Covid-19, [#UEF2020] Le cri d'alarme de l'astrophysicien Aurélien Barrau, [#UEF2020] Boris Cyrulnik : « Malheureux les pays qui ont besoin de héros ». é remise en cause, malgré le climat social contestataire de la fin des années 1960. « Nous avions la tête ailleurs », sourit l'historien Patrick Zylberman. Il sera visible prochainement sous réserve de validation. « Il faut envisager une campagne de vaccination en temps utile et de façon moins anarchique », déclare le président de la Chambre des pharmaciens dans « Le Figaro » du 5 décembre. La « peur de la mort », forcément irrationnelle et paralysante, semble avoir été désignée comme le nouvel ennemi par les porte-voix du capitalisme débridé, qui regrettent que les mesures prises pour ralentir l’épidémie aient également pour fâcheuse conséquence de ralentir l’économie. Il nous semble donc raisonnable d’affirmer qu’il n’y a rien à leur reprocher en particulier. », Or, comment ne pas voir, derrière les mines graves et les discours « churchilliens », la jouissance du pouvoir d’avoir enfin entre les mains, au même moment, à la fois les moyens inédits des technologies numériques, la docilité exceptionnelle des populations apeurées et la légitimité totale qu’octroie la mission de protéger la vie à tout prix ? Aujourd’hui encore, peu s’en souviennent. Mais est-il bien utile d’ajouter à ces maux, somme toute banals, les risques d’une véritable psychose collective ? Un chroniqueur du Monde écrit le 11 décembre 1969 : « les Français, comme la plupart des Européens, subissent les misères de l’hiver, rhumes et grippes en tête. Pourtant, les médias traitent le sujet assez superficiellement et le plus souvent sur un ton badin, comme le rappelle, ais, comme la plupart des Européens, subissent les mis.