Par là j'entends comment "aborder" sa future femme ? Notez que c'est là la façon complète de faire. Il s’agit de l’étape où on connaît une personne avec qui on pourrait se marier, mais où on n’a pas encore pris la décision de se marier avec elle : il est alors permis de la regarder. C'est bien une des raisons pour lesquelles le Prophète a recommandé chants et musique après l'acte de mariage. Cependant, de façon modérée et dans le cadre de ces règles, elles peuvent se rencontrer (en compagnie de proches parents – mahram – de la femme), elles peuvent se faire des petits cadeaux, etc. Le Prophète l'a recommandé (rapporté par al-Bukhârî). Certains disent qu’on ne peut alors regarder que le visage et les mains. Devant son étonnement, elle lui dit : “Je ne te propose pas là de faire quelque chose d’interdit (harâm). Le statut du mariage pour les hommes varie en fonction de leurs situations et états. Son père ou sa mère peuvent la conseiller. Comment se marier en Islam ?. - Entre l’étape 4 et l’étape 5 (ma demande a été acceptée mais le mariage n’est pas encore fait) : Accepter une demande en mariage signifie faire la promesse de se marier. Jâbir ibn Abdillâh avait de même regardé la femme qu’il envisageait d’épouser sans qu’elle le sache (rapporté par Abû Dâoûd, n° 2082, authentifié par al-Albânî). 2- J’ai connaissance d’une personne susceptible de m’intéresser (”fî qalbî khitbatuhâ“), mais ce n’est qu’une éventualité : je n’ai pas encore pris la décision de la demander en mariage. “Lorsque l’un d’entre vous a (l’intention de) demander en mariage une femme, il n’y a pas de mal à ce qu’il la regarde s’il le fait en vue de la demander en mariage, même si elle ne sait pas (qu’il la regarde)” (Ibid., n° 97). Quand j’en est parler à mes parents, il m’ont dit que c’était hors de question et que si je continuais dans cette direction, je devrais les oublier et qu’ils me donneront jamais l’Ridha … Cependant, je n'ai pas encore la réponse car un délai de réflexion m'a été demandé. 2) Accord de l'homme, de la femme et du représentant de celle-ci : Ensuite, l'homme et la femme qui vont se marier expriment (devant au moins deux témoins, nous allons y revenir), leur engagement à vivre comme mari et femme. Ma question est, si une femme désire un enfant mais ne veut pas se marier mais le fait quand même pour que l’enfant soit licite et divorce tout de suite après, est-ce haram aussi? Le mariage est-il une obligation pour les hommes ? Le mariage en Islam se caractérise par sa grande simplicité. Ces deux personnes se seront également, au préalable, mises d'accord sur un montant précis (douaire, "mahr"), que le mari devra donner à sa femme. Le Prophète a ainsi employé les formules suivantes : "Bârakallâhu lak" ("Que Dieu t'accorde la bénédiction") (rapporté par al-Bukhârî), "Que Dieu t'accorde la bénédiction, déverse la bénédiction sur toi et vous unisse dans le bien" (rapporté par at-Tirmidhî). D'ailleurs Muhammad ibn Maslama, un Compagnon du Prophète, qui envisageait de se marier avec Bathîna (ou : Thabîta, ou : Nabîta) bint udh-Dhahhâk, l'avait regardée sans qu'elle le sache : "عن سهل بن أبي حثمة قال: رأيت محمد بن مسلمة يطارد امرأة من الأنصار يريد أن ينظر إليها، - قال ابن أبي زائدة: ثبيتة ابنة الضحاك يريد أن ينظر إليها -، فقلت: أنت صاحب رسول الله صلى الله عليه وسلم وتفعل هذا؟ قال: سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول: "إذا ألقى الله في قلب امرئ خطبة امرأة، فلا بأس أن ينظر إليها" - وعن سهل بن أبي حثمة، قال: رأيت محمد بن مسلمة، يطارد ثبيتة ابنة الضحاك أخت أبيجبيرة بن الضحاك وهي على إجار لهم فذكر الحديث" (Ahmad, 17976-17977 ; Silsilat ul-ahâdîth as-sahîha, n° 98). Cependant, les Compagnons n'ont pas systématiquement eu recours au Prophète pour célébrer leur mariage, comme le montre le mariage de 'Abd ur-Rahmân ibn 'Awf (rapporté par al-Bukhârî). La phrase "Waj'alûhu fil-massâjid" est faible d'après des spécialistes du Hadîth. Le mariage est obligatoire pour celui qui en a la capacité et le besoin et qui craint d’avoir des rapports sexuels illicites, car on a le devoir de se préserver et de maintenir sa chasteté. Le Prophète l'a explicitement approuvé lors de mariages (voir les références dans Tahrîr ul-mar'a, tome 5 pp.