Deuxième poème de la section « Spleen et idéal » L’oiseau, lorsqu’il est évoqué en vol, apparaît au contraire majestueux. La parabole est un récit allégorique utilisé dans les textes sacrés pour délivrer une leçon religieuse ou morale. L’expression « voyageur ailé » permet une fusion de l’homme et de l’oiseau. L’oiseau est le bouc émissaire, le souffre-douleur de ces hommes, ce que traduit le registre pathétique qui souligne l’enfer vécu par l’albatros. L'Albatros.Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. La chute est également dramatisée (rendue vivante) par la soudaineté de cette métamorphose indiquée au v 5 par l’adverbe « à peine » et par l’opposition entre la longue phrase ample et harmonieuse qui constitue la strophe 1 et le rythme plus haché de la strophe 3. Charles Baudelaire, précurseur du symbolisme, nous propose ainsi dans « L’Albatros », publié en 1861 dans la réédition des… Il s’agira donc d’analyser comment Baudelaire s’appuie sur cette analogie avec l’oiseau pour évoquer la double condition douloureuse du poète. L’image christique hugolienne cède la place à une image plus satanique, même si l’oiseau connaît un véritable calvaire sur le navire. A – Une marine : Le poème s’ouvre sur la narration d’une scène maritime ainsi qu’en témoignent les termes appartenant au champ lexical de la mer et de la navigation (oiseaux des mers/ le navire/ la tempête/ hommes d’équipage). Force est donc de constater que Baudelaire s’inspire de la tradition du bestiaire en vogue au Moyen âge. Ce renversement de situation est signifié par des antithèses comme roi/ maladroit et honteux ou encore Beau/ comique et laid. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Il doit comprendre les effets de déformation générés par le jeu des analogies pour atteindre le sens du poème et comprendre la dualité du poète selon Baudelaire. Cette harmonie est aussi donnée à entendre par les allitérations en [L] et en [S] qui suggèrent la fluidité de son vol et son aisance. Créez un site Web ou un blog gratuitement sur WordPress.com. Toutefois le poète ici ne reçoit pas la parole de Dieu mais qu’il se voit condamné à vivre sous le sceau de la damnation. Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié(e) par email des nouvelles publications. Comme l’albatros, le poète est un être supérieur mais inadapté au monde terrestre, ce que traduisent les motifs de la maladresse et de l’infirmité (la claudication : il boîte). La supériorité du poète, pour lui, s’explique par sa capacité à comprendre les choses au delà des signes (cf. ( Déconnexion /  Charles Baudelaire, précurseur du symbolisme, nous propose ainsi dans « L’Albatros », publié en 1861 dans la réédition des Fleurs du mal, le portrait original d’un poète-albatros, prototype du poète maudit qui hantera la poésie de la fin du XIX°. L'albatros explication cm2. Changer ). Charles Baudelaire, poète et critique d’art du XIXe siècle, né à Paris, appartient au symbolisme Appartient à la section « spleen et idéal » et e base sur une expérience détestable lors de ses 19 ans : son beau-père « l’exile » sur une île de la Réunion et il fut contraint de voyager en bateau. Mais quelle est la portée symbo… Il s’agit pour Baudelaire, non de narrer une simple anecdote maritime, mais de définir la condition du poète en général : ce qu’atteste le recours au présent gnomique dans la strophe 4 et le GN « Le Poète » avec l’article défini générique et la majuscule au mot poète qui lui confère une valeur générique tout en le magnifiant. Lecture linéaire 1 « L’albatros », Baudelaire. Il est présenté en symbiose avec le ciel, monde de la grandeur et de l’harmonie, ce que signifient les périphrases « vaste oiseau des mers », « rois de l’azur » « voyageur ailé » ou encore « prince des nuées ». Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com.