Changer ). C'est la deuxième étape du travail de l'historien. Pour cela, l'historien habille son texte d'un apparat de preuves. Les historiens de l'école méthodique, Langlois et Seignobos (d'inspiration positiviste), reprendront ces règles dont le défaut est toutefois de concerner principalement les témoignages écrits[3]. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Le lecteur doit donc trouver les moyens de vérifier les thèses de l'historien. 1 0 obj De même, l'archéologie fournit des données inédites par rapport aux sources traditionnelles. En d'autres termes, la règle de tous travaux historiques est de respecter la vérité des faits. Il a en effet l'avantage d'être simple à suivre, surtout lorsqu'on veut montrer l'enchaînement des évènements. Il doit conserver une attitude critique à leur égard. C'est ce doute permanent qui fait l'une des spécificités du métier. Thème 1 Le monde méditerranéen : empreintes de l'Antiquité et du Moyen Âge; Thème 2 XVe-XVIe siècles : un nouveau rapport au monde, un temps de mutation intellectuelle; Thème 3 L'Etat à … Il n'y a jamais une seule cause à un évènement mais une multitude, certaines étant les déclencheurs (l'assassinat de l'archiduc d'Autriche est le détonateur de la Première Guerre mondiale) et d'autres des antécédents plus généraux (la poussée des nationalismes au début du XXe siècle, le climat diplomatique électrique), certaines étant déterminantes, d'autres anecdotiques. La Quellenforschung (recherche de sources) ne se limite pas aux sources narratives, c'est-à-dire celles qui rendent compte directement de ce qui s'est passé (les chroniques médiévales ou un article de journal par exemple). Présenter ses sources Faire une fiche de lecture Faire un exposé Faire une prise de notes Faire une revue de presse (infographie) Construire une infographie (à l'occasion de la Semaine des lycées français du monde) histoire de la notion de génie du XVI e au XVIII siècle », Thèse de Ph.D., Université de Montréal/Université Paris 8, 2012. [...] Toute une part, et la plus passionnante sans doute de notre travail d'historien, ne consiste-elle pas dans un effort constant pour faire parler les choses muettes »[2]. Sachant la déroute finale, il risque d'insister dans son récit sur les points faibles de l'Armée française, ce qui serait une lecture biaisée. x��Z�n�F��?�%Y�#΃3$`H,?Tĵ���͂���B�����?�����K[�#���8����w�ѫ�H>E�G��"���s�M����_��*�KҨH�tt����S�q4��#x=>�?��y�rh�4��~� ����t8�r��O�Ǜ���+��=pGg������2���o���(x�\��H�������,�[Y����En��G���뉥��R�������@��~k���������-)�M�B���x�dIu����p_��|v�Hg2>iK�\*�xSp+�2?�/pf��E�.�O��_�/����l�4xcK�JzL�M�X�`��'�֡ Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Google. Le récit est la forme la plus courante du discours historique. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. //www.scoop.it/embed-topic/4130280.html?maxwidth=300. L'historien ne juge pas les phénomènes et les personnages historiques (ceci est bon, ceci est mauvais) mais essaie de les comprendre. Henri-Irénée Marrou cite tous les éléments subjectifs d'une œuvre historique : le choix et le découpage du sujet, les questions posées, les concepts mis en œuvre, les types de relations, les systèmes d'interprétation, la valeur relative attachée à chacun. Concrètement, cela signifie de mettre entre parenthèses ses propres opinions et ne pas taire les arguments contradictoires. 4.0 - Cher.e.s collègues, merci de me contacter pour m'informer de votre réutilisation de mes ressources, et me faire part de vos remarques éventuelles. En fait, la forme dépend du sujet abordé. En épistémologie et en histoire, la méthodologie historique désigne l’ensemble des réflexions qui portent sur les procédés, les moyens, les règles suivies et les contextes des travaux des historiens. Autre apport, celui de la linguistique, qui a permis de relire les discours en recherchant les mots-clés contenus à l'intérieur. L'historien doit faire preuve d'honnêteté intellectuelle. Cette façon de procéder, somme toute peu scientifique (l'histoire n'est pas une science exacte mais une science humaine), nécessite de prendre quelques précautions et de se rappeler quelques mises en garde. Hayden White prolonge cette idée d'une impossible objectivité du chercheur : comme le romancier, chaque historien a sa propre vision du monde, son type d'intrigue et son mode privilégié d'explication[6]. Méthode de la dissertation en Histoire I. Lire et comprendre le sujet 1. <>/ProcSet[/PDF/Text/ImageB/ImageC/ImageI] >>/MediaBox[ 0 0 612 792] /Contents 4 0 R/StructParents 0>> À travers cette analyse du vocabulaire, l'idéologie de certains groupes (communistes, francs-maçons...) et l'évolution de leurs idées ont davantage été mis en évidence. Cette quête de la vérité s'avère toujours imparfaite, comme pour toutes les sciences cherchant à établir les faits et comprendre le sens des actions humaines (c'est-à-dire les sciences herméneutiques ou « sciences de l'esprit »). Comprendre le libellé et le sens du sujet Avant tout autre chose, il s’agit de comprendre parfaitement le sujet. La méthodologie historique cherche notamment à établir les causes des évènements historiques, ainsi que leurs conséquences. L'historien Marc Bloch suggérait de ne pas restreindre les sources historiques à certaines disciplines. Sous leur impulsion, les historiens dressent depuis les années 1930 des courbes de prix (travaux de Labrousse), de mortalité (travaux de Dupâquier), de production... C'est une révolution dans leur travail car ces méthodes sérielles (ou quantitatives) démontrent que, contrairement à ce que croit l'opinion publique, les faits historiques ne sont pas tout faits, il s'agit parfois de les construire. D’autres suivront dans l’année. endobj Combien de fois a-t-on lu qu'un roi fit la guerre puis fut vaincu parce que son armée était moins nombreuse ? Des comportements qui semblent à nos yeux irrationnels pouvaient paraître justifiés autrefois. endobj ( Déconnexion /  Ils distinguent ainsi différents types de critique : La méthode critique se fonde également sur la comparaison des témoignages. Par contre, quand un témoin est contredit par plusieurs autres, cela ne signifie pas automatiquement qu'il ment ou se trompe. En général, un article ou thèse d'histoire comporte des notes de bas de page, à l'intérieur desquelles l'auteur donne les références de sa source (cote d'archives ou titre d'un livre ancien) ou renvoie vers l'ouvrage d'un de ses collègues. Elles se cherchent »[5]. En effet, l'historien tombe parfois dans la facilité. 4 0 obj Il faut savoir raconter mais aussi faire passer les nombreux éléments qui cassent le cours logique de la narration : la présentation des thèses contradictoires, le développement d'hypothèses, l'insertion et l'explication de concepts, le commentaire de statistiques, la reconnaissance de l'imperfection d'une source, les notes infrapaginales.