Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs, 2,99 € - à quel point elle a fait des mauvais choix et à été une horrible personne.- et à quel point il a, finalement, du talent et une grande carrière devant lui vu la façon dont elle s'est complètement plongée dans cette histoire.La lecture du livre l'a mise face à un miroir et elle n'a pas du tout aimé la personne qu'elle a vu. Nocturnal Animals est son second long-métrage. Jeux concours | Accueil » Actualité ciné » Critique » Nocturnal Animals, de Tom Ford© Universal Pictures International France. La lecture de ce livre, narrant façon rape and revenge la descente aux enfers d’un père de famille (Jake Gyllenheal, barbu) suite au viol et au meurtre de sa femme et de sa fille, dévoile un thème où la réalité rejoint la fiction (d’un côté comme de l’autre, il est question d’une histoire d’amour qui finit très mal) tout en tissant un éventail de liens entre un échec marital bien réel et un échec familial plus ou moins fictionnel – les deux ayant un dénominateur commun que l’on ne révèlera pas ici. Il se comporte comme un metrosexuel citadin, il a une grosse barbe comme toutes les guignols des villes mais en fait c'est un lache et une gonzesse. Le récit parallèle (le quotidien de Susan / le thriller sordide écrit par son ex-mari) se déploie par petites touches, mais assez rapidement Tom Ford se heurte aux limites de son drame méta. La double lecture imposée par le scénario est déjà en soi un problème conceptuel qui signe à lui tout seul l’échec patent du film. La Mostra de Venise lâche le grand prix du jury au film ! Lire l'avis à propos de Nocturnal Animals, Mon ciné ne programme ni Nocturnal animals ni Quelques minutes après minuit, mais sort les deux comédies françaises à deux balles qui sortent le même jour.. Je comprends pas la logique --'. Un peu surpris que certains utilise chef d'œuvre pour ce film. by Christopher Guyon Nocturnal Animals, le deuxième film de Tom Ford, qui oscille constamment entre thriller et drame, propose une intrigue avec plusieurs histoires se déroulant en parallèle. ), à user du facepalm devant le racolage de scènes sans doute voulues « transgressives » (Aaron Taylor-Johnson qui picole à poil sur ses WC : merci d’insister sur le papier toilette couvert de caca ! Résumons le pitch : une galeriste d’art en pleine crise existentielle (Amy Adams) voit sa vie luxueuse bouleversée lorsqu’elle se lance dans la lecture d’un manuscrit rédigé par son ex-mari (Jake Gyllenheal, imberbe), qu’elle avait autrefois abandonné, le jugeant « trop faible ». © Universal Pictures International France. Son nouvel essai ne plaira pas à tout le monde car il se révèle être un OVNI à plus d'un titre et risque de diviser, entre ceux qui crieront au chef d'oeuvre et ceux qui y verront une oeuvre arty prétentieuse au possible. Après un premier essai discutable, Nocturnal Animals devait enfin nous permettre de résoudre l’énigme Tom Ford : est-il cinéaste ou non ? Chez Tom Ford, le lifestyle habituellement réservé aux papiers glacés est à la fois une façon d’être présent au monde et un espace qu’on habite, dans lequel on travaille. Ce ne sont plus les mots qui dévoilent des sentiments mais ce sont des sensations qui définissent le verbe. Nocturnal Animals raconte deux histoires, intimement imbriquées. Plus que jamais une question d’angles, et non de coutures. et musée des horreurs (pauvre Laura Linney, grimée en vieille nappe du Tea Party). Et presque tout, dans Nocturnal animals, est à l’image de cet instant précis : élégant, mais épais.... Bon film mais loin du chef d œuvre. Paradoxalement, le film a suscité avec le temps une forme de culte un peu excessif, qui place très haut les attentes pour ce second film, qu’à son crédit le réalisateur aura pris le temps de mûrir. On y suit l'histoire de Tony qui embarque avec sa famille pour un voyage vers le Texas. Il y avait du potentiel dans cette histoire pour que le film soit vraiment fort émotionnellement ( les effets de la culpabilité ou des regrets face à une existence sans vrai désir, la tragédie d’une trahison…la vengeance en réponse à la blessure narcissique de l’amour déçu ) Cela à travers une mise en abyme entre réel et fiction, qui aurait pu susciter un vrai trouble , une énigme passionnante et déroutante .Mais au final, rien n’est vraiment troublant. C'est en effet la haute couture du septième art, tant dans sa construction époustouflante que dans son esthétisme abouti et particulièrement soigné... La vacuité du chic, la prétention du choc : voilà à quoi pourrait se résumer Nocturnal Animals, objet-film clairement malade qui frise le nanar à force d’exhiber ses propres vergetures au lieu de celles du milieu qui semblait être la ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). SCENARIO : Tom Ford Lire ses 1 045 critiques, Suivre son activité Elle reçoit un jour un mystérieux manuscrit, signé de son premier mari, Edward Sheffield (Jake Gyllenhaal). En faisant ce livre il savait ce qu'il allait provoquer en elle. Lire la critique de Nocturnal Animals, Pendant une quinzaine de minutes, marchant dans les rues humides aux éclats vifs d'enseignes multicolores, j'ai plus ressenti que pensé. Pourquoi l’impression de voir deux histoires qui s’entrecroisent pour mieux révéler leurs correspondances n’est jamais au rendez-vous ? L'histoire est à la fois simple et complexe : une galeriste d'art vit une existence morne, réglée au millimètre, et avec un mari absent. Meilleurs films Drame en 2016. de George Clooney, en tant que producteur, et Joaquin Phoenix, en tant qu'acteur, ont été tous deux pendant un temps attachés au projet Nocturnal Animals. Le papier que @nobodysmith75 a consacré aux WIP montre un ensemble hétérogène ► courte-focale.fr/fes…, Si le festival d'Annecy est hétéroclite et nous laisse chaque année découvrir des chemins aussi insolites qu'inconfortables, il n'en oublie pas pour autant son jeune public. De là à supposer que Tom Ford souhaitait créer ce genre de réactions, il n’y a qu’un pas. Après sa carrière dans le monde de la mode, il s'est reconverti dans le cinéma mettant en scène le très remarqué A Single Man avec Colin Firth et Julianne Moore en 2009. Un exemple : fallait-il vraiment entendre des phrases du genre « Tu as le droit d’être malheureuse, tu es trop exigeante avec toi-même » ou « Tu n’as jamais eu la sensation que tu étais passée à côté de ta vie ? Je vais me coucher. Nocturnality is an animal behavior characterized by being active during the night and sleeping during the day.
PHOTOGRAPHIE : Seamus McGarvey Il est vrai que le pouvoir de la plume a cette manie de faire resurgir en chacun de nous les pires angoisses et a surtout, cette faculté de faire miroiter l’imagination. On pense évidemment à Live by Night (le nouveau Ben Affleck), à La Grande Muraille ou au succès-critique Quelques minutes après minuit.... CGU | Au gré de ses circonvolutions scénaristiques, Nocturnal Animals fait l’effet de la montagne qui accouche d’une souris : plus le film avance, plus le vertige éprouvé dans la première partie se révèle n’être qu’un murmure, un pétard mouillé, et le film ne se relèvera jamais d’un ventre mou qui, aux deux tiers, l’asphyxie. Que cette construction narrative assez bêta dans sa forme – pour ne pas dire franchement réac dans son fond – se limite au final à tisser la punition sous-jacente d’un homme envers celle qui aura gâché son existence et qui l’aura jugé avec mépris est une chose, par ailleurs cohérente avec l’apparent désir de Ford de piquer les fesses du microcosme péteux et arriviste dans lequel il a tant pataugé. Olivier Baroux, avec Le résultat, hélas, n’est pas toujours à la hauteur. Chair triste de la vengeance et vaine jouissance du luxe. Le cinéaste, bâti avec Nocturnal animals une oeuvre sur une ambiguïté des faux-semblants,ou l'insondable fiction devient relativement vrai et ou le réel devient superflue .Ecrit et réalisé par Tom Ford qui en s'inspirant du roman d’Austin Wright (Tony et Susan),réussi à crée un scénario pour le moins ambitieux,au multiple facette .Bien qu'en surface, "Nocturnal Animals" puissent être un simple thriller , la qualité scénaristique ... Voilà exactement le genre de film qui nous agace. Le plan final (magnifique) dresse presque malgré lui un parallèle supplémentaire entre le réel et la fiction : dans le visage contrit d’Amy Adams se reflète la déception des promesses non tenues et le regret d’une histoire inaboutie. Oubliant visiblement que le passage du réel au livre réside du fait que l’héroïne est en train de lire ce dernier, Tom Ford négocie chaque transition à la manière d’une voiture qui quitterait la route balisée pour foncer sans réfléchir sur un chemin désertique, opère des bascules injustifiées qui créent une confusion tout sauf stimulante, zappe en permanence l’usage de la voix off – pourtant idéale pour ressentir l’immersion dans la lecture en question – et, pire encore, anéantit l’impact de sa mise en abyme en enfilant les correspondances lourdingues comme des perles.