En 2007, dans le documentaire Patrick Dewaere, le dernier jour diffusé sur France 2, sa fille Lola confirme elle-même que l'ultime conversation téléphonique entre ses deux parents aura été « un élément déclenchant » de son suicide[69]. Kaamelott : de Chabat à Clavier, 30 guests qui ont joué dans la série. Ce film doit être une production internationale avec Lauren Bacall et James Coburn[du] contrôlée par des investisseurs suisses mais lesquels à terme, abandonnent le projet[dv]. Un coffret hommage comprenant dix longs-métrages et le documentaire de Bertrand Tessier, Patrick Dewaere, le dernier jour, a été plusieurs fois annoncé par l’éditeur Studio Canal[144], puis retardé. Il témoigne que Patrick Dewaere est « tout sauf violent. Dès lors, l'esprit collectif et solidaire d'origine est quelque peu abandonné ainsi que les signatures collectives des pièces[bt]. « celui-ci est dé-fi-ni-ti-ve-ment un Grand… Avec les trois D — Depardieu, « costaud et vulnérable, drôle et pathétique, Patrick Dewaere incarne avec une remarquable aisance Fairbanks-le-cascadeur et Fairbanks-le-paumé », « il passe de la joie à la tristesse, de la fantaisie au chagrin, de la décontraction à l', « Félicitations au comédien Patrick Dewaere ; il est entré sans effort dans la peau du personnage. Alors que sa carrière prend de l’ampleur avec plusieurs grands rôles successifs (Coup de tête, Série noire et Un mauvais fils), une affaire privée va néanmoins valoir à Dewaere un véritable boycott de la part de la presse et des médias : il frappe d'un coup de poing Patrice de Nussac[n 11], un journaliste du Journal du dimanche qui a trahi sa promesse — faite en raison de liens d'amitié — de ne pas révéler son prochain mariage avec Elsa (prévu le 16 octobre 1980)[fe]. André Téchiné réalisateur d'Hôtel des Amériques dévoile en 2006 combien pour lui Dewaere est une énigme[iq]. : Selon lui, Dewaere exploite plutôt une technique qu’il a acquise depuis sa prime enfance[80]. Écrire ses textes, concevoir, créer et monter les décors, les costumes, représente pour lui, « une expérience formidable », une expérimentation pure, un véritable « fantasme d'acteur »[9]. Il dévoile que dans la vie, il éprouve quelques difficultés à jouer la comédie pour convaincre et à être hypocrite, notamment pour négocier[9]. Il faisait tout avec une facilité déconcertante. Au sujet de la très douloureuse rupture de Miou-Miou, Boisset raconte qu'une nuit à Saint-Étienne, de retour d'une réunion tardive avec le maire, il aperçoit sans oser le surprendre, Patrick Dewaere en train d'arracher des affiches de Julien Clerc, alors en tournée dans la même ville[db]. Ses autres films recueillent moins de 350 000 entrées avec dans l'ordre du plus élevé au plus faible : La Marche triomphale (1977)[112], la comédie légère Catherine et Compagnie (1975) avec Jane Birkin[113], Plein sud (1981)[61] et le film devenu culte[jd] Themroc (1973)[114]. La couleur des yeux de la star Patrick Bouchitey est inconnue. personnalités présentes sur Lors d'une interview, Dewaere déclare que « Le public ne se rend pas compte à quel point un article de presse peut avoir un impact terriblement violent sur la vie personnelle »[s 6]. Il est ainsi l'un des grands oubliés de la cérémonie des César, jamais récompensé, malgré une nomination comme meilleur acteur dans un second rôle et cinq nominations au César du meilleur acteur. Publicité | Paris Scope, coll. Préface inédite et manuscrite de. Considéré comme un des acteurs les plus brillants de sa génération, son jeu se caractérise par un naturel, une exactitude et une vérité dans les expressions, dans les gestes et dans les attitudes proches de l’Actors Studio, inventives et généreuses même si à la fin des années 1970 les critiques préfèrent alors les « rondeurs » et le jeu de son alter-ego professionnel, concurrent et ami Gérard Depardieu. Dans la série, vous auriez pu citer également Georges Beller (La taxe militaire), Philippe Nahon (qui joue Goustan), etc. Si Les Valseuses leur a donné la notoriété, Dewaere et Depardieu ne sont néanmoins pas adoubés par leurs aînés stars, tels que Jean-Paul Belmondo et Alain Delon, qui avaient eu, eux, lors de leur ascension le soutien de Jean Gabin, entre autres[43]. "Je ne me reconnais pas dans les animateurs d'aujourd'hui. Toujours en 1980, Dewaere refait un bref passage au Café de la Gare pour jouer Les robots ne sont pas méchants, « trilogie en deux parties » de et avec Sotha, ainsi qu'Odile Barbier, Arnold Boiseau, Romain Bouteille, Marie-Christine Descouard, Henri Guybet, Philippe Manesse, Patrice Minet, Jacki Sigaux et Dominique Vallée[fd]. » Claude Lelouch a remarqué Dewaere pour ses talents de boxeur dès 1974[ce], lors d'un combat-exhibition où il a fait match nul contre un boxeur émérite et a retenu son nom, ayant déjà en tête le projet d'un film sur la liaison entre Édith Piaf et Marcel Cerdan[d]. À noter que le même distributeur a produit un, Patrick Dewaere, l’enfant du siècle, documentaire d', « En sortant de la mairie, les épousés de frais nous font promettre de garder leur union secrète. Le tournage est émaillé des quatre cents coups du duo Depardieu-Dewaere et doit même être prolongé de deux semaines par leur faute et leurs dérives[bz]. Les critiques et le public ne se rendent pas compte de la dangerosité de ce métier. « Murray Head ne se résume pas à une chanson. Élisabeth Malvina Chalier selon le nom d’épouse figurant sur l’acte de décès de l’acteur. C'était dramatique », « Ce matin j'étais très content en me réveillant mais plus je me réveille plus je m'aperçois que grâce à cet Oscar plus rien ne sera jamais plus comme avant pour moi, « même si on n'est pas grand chose on peut continuer à l'être la tête haute », « Dans ce film, j'ai l'impression qu'on se jetait tous dans les scènes, dans les éléments, comme des animaux… C'était un film violent.