Il ne faut pas tomber dans une opposition caricaturale. Russel, Problèmes de philosophie : La valeur de la philosophie. )). Ces droits sont multiples. Ainsi s’établit une relation asymétrique entre des gouvernants et des gouvernés. a obtenu la note de : aucune note. A- La liberté à l’état de nature : une liberté sans loi a. Hobbes : en l’absence de loi, tout est possible2 A l’état de nature, chacun peut tout faire, y compris déposséder les autres de leurs vie, liberté et biens, pour satisfaire ses propres désirs. Veuillez selectionner une image pour le sujet : Ce mot a trois sens: A) Il désigne toute substance matérielle que l'homme peut percevoir et qui existe en dehors de lui. Cette idée vise à encadrer le pouvoir des gouvernants en affirmant que l’individu est porteur de droits qu’il peut éventuellement opposer aux menées d’une autorité oublieuse de ses devoirs. 4 0 obj La première serait synonyme d’oppression, voire de tyrannie, quand la seconde signifierait l’usage de notre libre arbitre et l’indépendance de notre conduite. C’est un ensemble d’institutions dont le but est d’administrer une société sur un territoire donné. Un État fort est-il nécessairement un État liberticide où les gouvernants tyrannisent les gouvernés ? Cette réalité politique désigne une façon d’exercer le pouvoir. Le caractère belliqueux des désirs rend indispensable l’établissement d’un pouvoir fort, seul capable de créer une situation stable et pacifiée. le pouvoir de décider et de juger en dernière instance, Cours Terminales générale et technologique, Cours Premières générale et technologique. - Choisir - %íì¦" Cette expression correspond à la sphère des droits que chacun de nous possède en tant qu’il est homme, et non seulement citoyen. Cette opposition paraît renforcée par l’examen des fonctions dites régaliennes, celles par lesquelles l’État fait la démonstration de sa souveraineté. L’État implique l’existence d’une constitution qui définit des types de pouvoir et le domaine propre à chacun. La question qui se pose sur l’État est de savoir si celui-ci limite la liberté. L’individu est à distinguer du citoyen. Incitation é la haine raciale Il faut s’interroger sur les buts de l’État. Tout au contraire, elle les éclaire utilement. La liberté politique est donc attachée à la garantie de droits civiques pour le citoyen. L'État est l'ensemble organisé des institutions (politiques, juridiques, policières, militaires, administratives et économiques) sur un territoire indépendant et sous un gouvernement autonome disposant d'une souveraineté.Au sein de la société, l'autorité de l'État est considérée comme supérieure aux autres pouvoirs (à celui du père sur sa famille par exemple). Commencez votre première partie en rendant compte de la relation qui est au centre du sujet. Application brutale de la force par des moyens physiques ou psychologiques non maîtrisés par la raison. En devenant citoyen, l’homme devient vraiment homme : il acquiert la moralité qui manquait à l’homme naturel et qui faisait de ce dernier un « animal stupide et borné ». Les totalitarismes de l’époque moderne ont montré à quel point un État peut être barbare. Les libertés individuelles, comme celles de s’exprimer publiquement, de se cultiver, de circuler sont niées ou suspendues au bon vouloir des dirigeants qui ne veulent que des sujets dociles. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Selon Hobbes, les libertés individuelles n’existent que par la médiation de l’État. 3 0 obj O�C���@� B) Il désigne le corps humain, dont les propriétés physiques font l'objet d'études anatomo-physiologiques. L'homme est-il fait pour vivre en société ? Ainsi, l’homme ou l’assemblée qui commande est autorisé à le faire au nom de tous. Telle est la fonction du concept d’État de droit. A cette question, on a envie de répondre naïvement que oui, puisque l’État est un pouvoir de contrainte et nous pourrions donc en déduire que nous serions davantage libres sans État, qu’une société sans État aurait plus de liberté. Ne peut-il pas contribuer à réaliser la liberté ? Si l’État est la forme politique de la volonté des individus, ces derniers n’ont rien à craindre pour leurs libertés. Enfin, les jugements sont rendus au nom du peuple et il est très difficile de contester un verdict, même si des juridictions supranationales existent. (raison de l'abus) : Corrigé de 1083 mots (soit 2 pages) directement accessible, Le corrigé du sujet "Etat et liberté ?" Du latin violentia, "abus de la force". Il n’existe que des individus définis par leur désir et par leur droit de pouvoir faire tout ce qu’ils jugent nécessaire à la conservation de leur vie et à l’accroissement de leur pouvoir. Tant que l’Etat se maintient, il proclame que la liberté individuelle, son éternel adversaire, est déraisonnable, mauvaise… Et la volonté individuelle se laisse convaincre, ce qui prouve qu’elle l’est en effet : elle n’a pas encore pris possession d’elle-même, ni pris conscience de sa valeur, aussi est-elle encore incomplète, malléable ». La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. La conscience suffit-elle à définir l'homme ? La liberté de penser, ou de disposer de ce dont nous sommes propriétaires. ���� JFIF d d �� C Nulle loi n’est supérieure à sa volonté et il n’a aucun devoir envers lui-même. Ainsi se développe une « guerre de tous contre tous » qui produit une situation invivable et qu’il faut abolir pour que la paix succède aux conflits. On pense généralement que l’État et l’individu sont dans une relation antagoniste, telle que le premier ne puisse se développer qu’au détriment du second. �A;�����_����L\_�n>�f7�޾��V�dS�f����9�?9Sm[���նRf������J1�rx�������o��P�B��i�ЭMs������f���훏n��X��mմ|�o�E���4]U��uUеѦ�z&�����o������g����ve��z&e E+*���u]u@�fTٌ�L�3�3 Il encadre la vie des hommes, lesquels ont des droits et des devoirs fixés par les lois conformes à une constitution. Il est dès lors tentant de croire que l’individu sera d’autant moins libre que l’État sera puissant. L’autorité de l’État n’est donc pas issue d’un coup de force ou d’une ruse mais d’un engagement raisonné qui fait du souverain un représentant. �*���z~�U�� ��������g�U�X�� ����q�Q] b�Պ *ŝW��EPEP�*�X��(��Uz( �^� (�� (���PEPV4�}b��(>�qsE��>�uo0}����=௯�g���:h�uHEƽs�����?�q�<��� h�b?�����͊��\?gپ���n�h�n:�����j0����x�N��޿��4�Lߊsz��s[��+nϓ�b}Y Q_2:*J*���"�0��(���1'مKE�9��>�*Z(�a�?�KE$�$����sG�� �j��s2�م-IEc���EŰ�h�}��΍��q�^����U{����E�b�����?���� ��+��(��,QE U��V( ��(�W��Pv^�PEW@Q\�QyEt QE��V4�9�.����\]Qig=�ռA��_Z~��4�a���|�~����oj�/�/r� r��b?�1��|?o6qc1� �c�g����oh5MH �ێ� ���+�c�N*o'��{W�iƼk��vq[9�k{lEg�>+�u�l�V(��(ɻ��E���(��(��(�}��ΛV*�$� Le slogan des anarchistes est d'ailleurs : « La liberté ou la mort ! Pour qu’un pouvoir puisse s’exercer, il faut qu’il soit autorisé à le faire et donc que sa légitimité soit reconnue par les gouvernés. endobj Dès lors, le pacte d’association risque d’être un marché de dupes qui conduit à l’aliénation de ceux qui l’ont formé. La liberté culminerait dans l'anarchie. Telle est la thèse de Locke qui compare la situation des sujets à celle des prisonniers du cyclope de L’Odyssée. Cela semble d’autant plus vrai que l’État exerce un pouvoir sur les individus et les punit parfois. Il faut donc considérer le sujet de plus près et se demander si l’autorité de l’État s’oppose à la liberté des individus. % Created by calibre 3.38.1 [https://calibre-ebook.com] L’introduction doit montrer que le sujet présente des difficultés de compréhension alors qu’il paraît simple. Son autorité n’aurait de cesse de brider les libertés individuelles en leur imposant des lois. L'État doit-il se fonder sur la liberté, l'égalité et la fraternité ? Par son pouvoir de légiférer, il trace les limites de l’obligatoire, du permis et du défendu. Il est donc indispensable que les gouvernants soient tenus d’obéir à des lois égales pour tous et respectueuses des droits de l’homme. %&'()*456789:CDEFGHIJSTUVWXYZcdefghijstuvwxyz��������������������������������������������������������������������������� endobj En résumé, ce n'est que dans l'état civil que la liberté peut s'exercer, car son usage est réglé, contrairement à l'état de nature, c'est-à-dire l'état pré-social, où chacun, étant libre de faire ce qu'il veut, est en même temps en perpétuel danger de mort violente. 2 0 obj Et l'agresseur à son tour court le même risque à l'égard d'un nouvel agresseur. endstream endobj 57 0 obj <>stream Atteinte au droit é l'image Vous la questionnerez ensuite. L’État se présente donc comme l’institution qui détient le pouvoir de décider et de juger en dernière instance. <>/ExtGState<>/ProcSet[/PDF/Text/ImageB/ImageC/ImageI] >>/MediaBox[ 0 0 595.32 841.92] /Contents 4 0 R/Group<>/Tabs/S/StructParents 0>> Votre réflexion doit s’achever par une réponse argumentée. L’obéissance de ces derniers est requise, et Nietzsche voit dans l’État « le plus froid des monstres froids », qui trompe le peuple et l’utilise sans vergogne comme de la chair à canon.