Il lui écrit aussi n’avoir « jamais partagé la position de [son] avocat bruxellois et de ses confrères » et que le « dégrader ne sert à rien ». Il affirme que Dominique de Villepin lui a proposé d’intégrer son équipe au moment où celui-ci entendait briguer l’Élysée[5],[61]. Le Canard enchaîné note alors le revirement de l'avocat, qui cautionnait la veille « l'énorme succès » et le « courage » de l'activiste russe[123]. Ses actions et propos font l'objet de plusieurs controverses. « Sur les idées, il y a toujours eu une certaine cohérence, par contre je me suis cherché sur la façon de les défendre », explique-t-il[8]. « Des mecs d’ultra-gauche se sont incrustés, nous explique aujourd’hui l’avocat. "Expliquez-nous": qui sont les protagonistes de l'affaire Griveaux ? Il affirme « partager [son] ressenti quant à la nécessité d'imposer une radicalité dans [sa] ligne de défense » et lui propose de continuer à garder le silence ou d'opter pour une « défense de rupture », stratégie choisie par l’avocat Jacques Vergès avec les « terroristes » du FLN algérien. Sur la photo de classe prise en 2001, il apparaît à droite, petit brun timide. « Il a montré son intolérance à toute forme de contradiction », confie l’ancienne ministre de la Culture. A l’époque, il est en retrait, pas spécialement bon élève mais déjà passionné par les nouvelles technologies et la puissance du Web. Un premier texte d'ordre philosophique, intitulé Contre Macron, publié en juillet 2017 et qui paraît chez Divergences en janvier 2019, fait état d'une aporie démocratique majeure. © Copyright Paris Match 2020. Au deuxième semestre 2011, Juan Branco écope d’un zéro à un module sur l’« économie verte ». Il suit en parallèle des études aux universités Paris-Sorbonne (Paris-IV) et Panthéon-Sorbonne (Paris-I), où il obtient respectivement une maîtrise en littérature moderne (2011) et des masters en philosophie politique (2012) et en géopolitique (2013)[13]. « Enfin, l’heure est venue », souffle Juan Branco à un ami. Le 5 janvier 2019, il est présent sur les lieux lorsqu’un chariot élévateur force l’entrée du porte-parolat du gouvernement, exercé par Benjamin Griveaux[8]. Après avoir été téléchargé environ 100 000 fois, « Crépuscule » est édité aux éditions Au diable vauvert et s'écoule à 150 000 exemplaires[85],[86]. En mai 2017, il est envoyé briguer la députation à Clichy-sous-Bois. Ne comptez pas sur son premier fan énamouré et préfacier, le journaliste Denis Robert, pour apprendre la dernière info de Panamza au sujet du redoutable affabulateur compulsif et vindicatif Juan Branco: ce … Il frappe aussi à la porte de ces journaux qu’il pourfend si souvent, les considérant comme asservis ou carrément corrompus. Sous la direction de l'historien du droit Jean-Louis Halpérin, il commence un doctorat en droit international et philosophie du droit. Par ailleurs, deux CV de l'intéressé - publiés à des dates inconnues - maintiennent le flou autour de la nature réelle du poste : l'un mentionne la fonction de stagiaire (« Intern, Acting Special Assistant and Liaison Officer of the Prosecutor »)[129] tandis que l'autre évoque une « consultance » pour des « recherches »[130]. Après une scolarité passée au sein des écoles publiques de la rue Cujas et de la rue Victor-Cousin[7], il étudie à l'École alsacienne, un établissement privé du 6e arrondissement. En tant que conseiller juridique, il représente alors publiquement l'organisation, notamment lors des révélations d'espionnage de la National Security Agency (NSA) en 2015, relatives aux présidents de la République française ainsi qu'à ses grandes entreprises[22],[23]. Décrit par Le Supplément comme « l'homme dans l'ombre » de Julian Assange[26], chargé notamment des procédures auprès de l'ONU et des rapports avec certains États[27], il décrit à de nombreuses reprises les risques inhérents au travail avec WikiLeaks[28], notamment au contact des agences de renseignement, et définit l'organisation comme une « bibliothèque mondiale des appareils de pouvoir[29]. Le 16 octobre 2018, Gabriel Attal, l’éternel objet de sa fixette, est nommé secrétaire d’Etat à la Jeunesse. Désespérément, Branco se cherche. Pourtant, en 2012, il signait un article sur Slate Afrique en tant qu'« ancien assistant spécial du Procureur de la Cour pénale internationale »[127]. Il l’emmène partout, des coulisses de la diplomatie bruxelloise aux réunions avec les chefs d’Etat africains, jusqu’à lui confier une mission en Tunisie. En février 2020, trois ans après un article similaire de L’Obs[131], le journaliste Pierre Sautreuil du Figaro écrit dans un article documenté que, « depuis quinze ans, l'essayiste et avocat se sert de l’encyclopédie en ligne sous diverses identités pour embellir sa biographie et régler ses comptes »[132]. Branco défend Nicolle quand celui-ci est arrêté, l’accompagne dans sa tournée médiatique, lui fait découvrir le Flore et les nuits au Montana, une boîte huppée de Saint-Germain-des-Prés où le whisky-Coca est offert par la maison. Dans un long portrait de L'Obs paru le 2 octobre 2019, le journaliste Matthieu Aron affirme que Juan Branco aurait contacté en 2017 la journaliste du Monde Raphaëlle Bacqué afin qu'elle l'aide à obtenir un poste d'éditorialiste. Salarié au département de français de l'université Yale entre 2013 et 2014, il devient chercheur invité à la Yale Law School[11], où il collabore au Yale Journal of International Law (en)[18]. L'enregistrement, daté de septembre 2016 et initialement publié par Radio Nova, est une discussion relative aux difficultés économiques de l'entreprise iséroise Ecopla. Ils nous ont provoqués et s’en sont pris à Pavlenski. Deux jours plus tard, il demande à l'avocat de se retirer de l'affaire en indiquant que « [s’]il n'y a pas en l'état du dossier de conflit d'intérêts », en revanche, « un certain nombre de déclarations et de comportements dans la presse et dans les médias de Juan Branco le mettent dans une situation qui risque d'altérer l'indépendance entre son client et lui-même »[113]. Branco ose tout. Il s’est toujours senti un peu à part à l’Ecole alsacienne, le refuge doré des enfants de Saint-Germain-des-Prés. Il demande également une expertise psychiatrique de Griveaux[114]. Le 27 juillet 2019, un mois avant de fêter ses 30 ans, Juan Branco enregistre un testament nocturne, dix-sept minutes de monologue chuchoté. Il lui a déjà demandé de le représenter pour sa "nouvelle action", mais Branco assure qu’à cet instant, il ne sait pas de quoi il … Jérôme Dupuis, Benoist Fechner et Ludwig Gallet, douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis, Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique, ministère français des Affaires étrangères français, politique migratoire européenne et la directive retour, loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet, licence Creative Commons paternité partage à l'identique. Mais Mélenchon choisit Manon Aubry, elle aussi issue de sa promo de Sciences po et qu’il dénigre. Grâce à un ancien de l’Ecole alsacienne, il se fait placer à son côté lors d’un dîner et charme la blonde sylphide. En 2018 et 2019, il déclare percevoir le revenu de solidarité active après avoir renoncé à des revenus en tant qu’avocat[5]. Sur les ronds-points, des dizaines de milliers de gilets jaunes manifestent leur colère et conspuent le président Macron. Cette obsession de pureté effraie ceux qui l’entendent désormais éructer, sur le Web, contre le « néofascisme » macronien. Il participe aux négociations diplomatiques pour obtenir le droit d'asile à Assange, auxquelles l'Élysée finit par opposer une fin de non recevoir[24],[25]. L’élève timide de l’Alsacienne, qui signe désormais « Jesous Chraist » sur les forums, se transforme. Il y gagne huit mille euros de salaire et précise à ce sujet : « Je ne savais pas quoi en faire. Selon Juan Branco, cet enregistrement, censé révéler les dessous d'une communication politique montée de toutes pièces, est la preuve que les employés ont été « manipulés » par les deux hommes, qui auraient mis en scène leur opposition. ». Il intègre en 2007 l'Institut d'études politiques de Paris, où il relance le ciné-club et se fait remarquer par le directeur de l'établissement, Richard Descoings, qui lui confie la mission de prendre des photos pour alimenter son compte Facebook[9]. Un responsable du Quai d’Orsay avait également contesté les dires de Juan Branco[4]. Celui-ci porte plainte pour diffamation à la suite des modifications effectuées par Juan Branco, ce qui provoque l’ouverture d’une enquête judiciaire[132].