La chaire d’Astronomie fut transformée, en 1856, en une chaire de Mécanique céleste pour Joseph Serret (1861-1885). On a fini par trouver ces villes musulmanes tout près du royaume chrétien », dit-il encore, « ce qui invalidait partiellement l’idée véhiculée par les sources écrites : toutes ces sociétés n’étaient pas simplement juxtaposées, ennemies les unes des autres, mais en conversation économique, politique ou culturelle les unes avec les autres ».

9En 1772, une décision royale réorganise entièrement la répartition des chaires de manière à intégrer les enseignements novateurs : physique de Newton, turc et persan, syriaque, droit de la nature et des gens, mécanique, littérature française, histoire, histoire naturelle, chimie – à côté des domaines de recherche déjà en place : médecine, anatomie, arabe, philosophie grecque, langue grecque, éloquence latine, poésie latine, droit canon, hébreu, mathématiques. En 1992, une chaire de Langues et littératures romanes a été créée pour M. Harald Weinrich, qui l’occupa jusqu’en 1998. Mais son unité résultait de leur indépendance même.

20 000 ans avant notre ère – XVIIe siècle. 78Créée en 1992 pour accueillir, pendant une année académique, des personnalités scientifiques originaires des pays de l’Europe de l’Est ou appartenant à d’autres continents, cette chaire a eu pour premier titulaire Bronislaw Geremek, Professeur à l’Académie des sciences de Varsovie, qui a traité en 1992-1993 du sujet suivant : Histoire sociale : exclusions et solidarités.

31Une chaire de Langues et littératures celtiques a été occupée par Henry d’arbois de Jubainville (1882-1910) puis par Joseph Loth (1910-1930). Il est directeur de l’Institut fédératif de recherche de biologie du Collège de France et l’administrateur du Collège de France depuis 2006.

Le titre primitif de la chaire de Chimie fut repris quand la chaire fut attribuée à Nicolas Vauquelin (1801-1804) auquel succéda Louis-Jacques Thénard (1804-1845). Le succès du projet présenté par Paris Sciences et Lettres aux Initiatives d'excellence (Idex) en 2011 engage le Collège de France dans la constitution d'une université de recherche internationale. La dernière modification de cette page a été faite le 3 novembre 2020 à 22:33. L’Université de Paris restait étrangère à ce mouvement. Car à la différence de l’Europe, des sociétés et des périodes très différentes ont pu cohabiter sur le continent. Publié le : 02/10/2019 - 16:01Modifié le : 02/10/2019 - 17:07. 11En même temps, son ouverture au monde et l’originalité de sa conception lui valent, presque seul entre les institutions de l’Ancien Régime, d’être épargné par la Révolution ; et, malgré plusieurs projets de réformation qui n’aboutirent pas, il se retrouve au temps de l’Empire, et par-delà, tel qu’il était auparavant, bénéficiant même d’une liberté accrue : la loi du 11 floréal an X (1er mai 1802) lui accorde en effet l’initiative de présentation des candidats, à l’origine de l’actuel système de cooptation. Il institua en 1530, en vertu de son autorité souveraine, six lecteurs royaux, deux pour le grec, Pierre Danès et Jacques Toussaint ; trois pour l’hébreu, Agathias Guidacerius, François Vatable et Paul Paradis ; un pour les mathématiques, Oronce Finé ; puis, un peu plus tard, en 1534, un autre lecteur, Barthélémy Masson (Latomus), pour l’éloquence latine. 23En 1905, une chaire d’Histoire et antiquités nationales s’y ajouta pour Camille Jullian (1905-1930), tenue ensuite par Albert Grenier (1936-1948).

Deux auteurs arabes du XIVe siècle, Ibn Battûta et Al-Umari, la décrivent, si bien qu’on pourrait presque la dessiner, mais on n’est pas encore parvenus à la localiser. Une charge d'inspecteur est créée en 1688 en faveur d'un des professeurs pour représenter le collège auprès des différentes autorités publiques. Une chaire d’Études juridiques comparatives et internationalisation du droit a été créée en 2001 pour Mme Mireille Delmas-Marty (2002-2011).