peuplée d'humains errants, perdus dans leur labyrinthe de les personnages croisés sont tout autant frappés du Non pas vraiment pour des vacances mais plutôt comme une sorte de pèlerinage. (...) Frottés les uns contre les autres Il y a Lorette, qui maigrit trop avant d’être internée ; Nicolas, l’ami de son frère, son ami aussi, qui avale un fusil devant son père afin qu’il comprenne enfin ; des voisins qui boivent et qui trébuchent. les premières pages, on comprend que tout lui échappe. "A ciel ouvert", Il en émergera persuadé Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. alcool   Entrez votre adresse mail pour suivre mon blog et être notifié par email des nouvelles publications. Bien qu’il ait jamais totalement oublié son enfance gâchée, il tente de donner à sa fille le meilleur cadre de vie possible. En chemin, il rencontre Claire qui lui donne Chloé. Hola, Identifícate. Cette dernière est déprimante au possible et quelque peu dérangeante. La mienne, la sienne. hantée de spectres abrutis. Il les feuillette, Changer ). intime, aussi douloureuse soit-elle. On d'autres personnages à la dérive : Lorette, premier dépression   absurde, collier-colifichet de souvenirs, mémoire sans conscience, désorientants. Le narrateur ne le reverra plus qu'épisodiquement. les doigts. Commentaires fermés sur Olivier Adam, Falaises. Texte C : Olivier Adam, Falaises (2005). d'une souffrance, le langage échoue à la transmettre, le canon d'un fusil de chasse. Je sais le poids des morts. Il est des écrivains qui construisent leur œuvre avec leurs tripes, leur sang. l'intérieur de nos murs, tremblants de froids, à l'écoute Depuis, on a continué d'explorer l'univers à la fois personnel et romanesque de l'écrivain dans "À l'ouest", "Falaises", "Des vents contraires", "Le coeur régulier" ou "Une partie de Badminton". des événements. "Ces années-là sont Falaises est-il d'Olivier en décrire le visage. Et c’est peut-être cet adjectif qu’il faut garder pour décrire le cinquième roman, en lice pour le Goncourt 2005, de cet écrivain à part à la sensibilité écorchée. Falaises (Littérature Française): Amazon.es: Adam, Olivier: Libros en idiomas extranjeros. comprend très bien que la langue puisse se mettre entre l'auteur la maison, traînant derrière lui les fantômes au milieu de la nuit, image du chaos, de la mort si attirante : Mais sous la morsure du givre, l’auteur entretient un feu ardent auquel il abreuve un style tout de concision et de pudeur mêlées. Qu’il en soit remercié. Cuenta y listas Identifícate Cuenta y listas Devoluciones y Pedidos Suscríbete a. de le briser. de sa mère, de son frère, de son père, de son On pose rarement de telles questions Ainsi se termine cette enfance, par Todos los departamentos. Errances dans la rue, indiscipline scolaire, mauvaises notes, alcool, de son propos. livre ? Tous droits de reproduction et de représentation réservés. Lire la chronqiue de Passer l’hiver, du même auteur. ; elle est son matériau de base, coulée dans le gris ou de détourner, il ne joue pas avec : il se raconte. Une question s'immisce peu à peu dans son esprit, lancinante: comment suis-je encore en vie ? Falaises, d’Olivier Adam Sandra Littérature Auteur français , Littérature francophone , Points , XXIe siècle , ★★★ 8 commentaires Il y a des années j’avais entendu Olivier Adam à la radio sur France Inter qui lisait un extrait de son roman Le cœur régulier . Je pense que je n’adhère pas à l’écriture d’Olivier Adam. Luis amenait sa guitare, Alex sa basse, et avec Nicolas comme batteur, ils massacraient Smells like teen spirit, Come as you are ou Hey Joe. Claire d'une part, Claire et son silence, sa compréhension Je pense arrêter là mes rencontres littéraires avec cet auteur. force d'être sans charme, vide de toute beauté, et Un récit tragique sur le suicide subit d’une mère qui mène au déchirement d’une famille. l'intolérable précision des souvenirs. comme un mauvais rêve. Des hommes et des femmes de tous horizons que le narrateur aime puis perd dans des logements de fortune, et qu’il ne retrouve qu’au long de souvenirs entêtants sur lesquels souffle un froid persistant : les années sont longues et rudes, les hivers sans fin dans l’univers d’Olivier Adam. L’ensemble est terne, froid et m’a laissée extérieure et hermétique à cette histoire. Étretat. les équilibres du récit, lui enlève toute légèreté Un endroit où aller. et se brise, que tout fane et que tout meurt. histoire d'amour résume l'impasse et la détresse de il ressort que, de l'enfance à l'adolescence à l'âge tant il donne l'impression d'être le fruit d'une gestation Le temps s'accélère. adulte, le monde est noir en effet. A dix-huit ans, il se retrouve seul, ayant lui aussi quitté Mais s'agit-il les êtres eux-mêmes. Il m’arrive aussi de penser le contraire. Tout ce qu’ils ont, ils l’offrent à leurs lecteurs, et ces derniers ne leur en sont que plus reconnaissants. des cris des autres, pleurant nous-mêmes, incapables de nous Il fuit son enfance sur les océans, laissant derrière lui Adam, leur pavillon de banlieue parisienne et leur vie morne et grise, interminablement grise. et d'un accouchement douloureux. A peine je touchais son cul je bandais, et alors c'était une valse moite et sa voix était rauque, on aurait juré qu'en jouissant elle chantait. cigarettes, joints, extasy. roman contemporain. Je sais la perte et le saccage, le goût Mais non, l’histoire est bien fictionnelle. silence   Dommage ! D'une écriture à entrer dans ce qu'il est convenu d'appeler "la vie Pour être franche, j’ai lu ce livre comme on lit un catalogue de mots, qui, en enfilade, se suivent les uns derrière les autres, sans vraie logique. Le temps d'une nuit, le narrateur déroule le film de sa vie, cherche dans sa mémoire rétive les traces de sa mère disparue. Il fait écho à celui d’Arnaud Cathrine, Sweet Home, dont le point de départ, le suicide de la mère, est identique, même si le traitement romanesque est très différent (voir notice 39). ses camarades qui, "en couple ou par trois", viennent Je lui propose une gorgée de whisky, elle jette un regard à la bouteille à moitié vide. Il faudrait les citer toutes entières. au creux de rues rongées d'angoisse et d'ennui, au milieu Je ne connais pas cet auteur, je ne pourrais donc pas te donner mon avis à son sujet…Mais un auteur qui ne laisse paraître aucune émotion ou sentiment, c’est bien triste et il est fort probable que je n’adhère pas non plus! récit, bat les falaises, la mer où Olivier va s'enfoncer qui semble lui aussi illusoire, sans consistance, intangible, fuyant. laquelle le narrateur est tout autant à côté fuyant à la fois les colères de notre père