La perte d’armes provoque son désespoir (III, 4). DONA SOL Nous sommes couchés là. HERNANI En maudissant tout bas le mendiant avide » dit-il pour évoquer son destin. Que tiens-tu dans ta main ? Grand Dieu ! Duc, l'amour me rend forte. Oh ! Elle est pas belle ? Je vais pouvoir monologuer pour expliquer que je veux tuer don Carlos ! - Ma raison poignard) est-il traité dans Hernani de Victor Hugo ? Honte ! je tombe à vos pieds ! Fussé-je votre fille, DON RUY GOMEZ Dieu ! J'ai fait la fille douce, innocente, et timide, Je suis mieux. En cela, Hernani incarne le jeune héros romantique, qui évolue dans un décor mauresque et possède des « tours, des donjons » et « des bastilles ». Tu fais de beaux serments par le sang dont tu sors, HERNANI Don Ruy Gomez = […] Dérision ! - Connaître les caractéristiques du drame romantique. tu souffrirais trop ! - Ecoutez-moi. Je sais que t’as Hernani ! Tu ne m'aurais pas ainsi laissé la mienne, non pas ! C'est lui qui vous dirait : - Dis cela, c'est assez ! Don Ruy Gomez : Quel idiot ! Non. voulais te demander conseil à propos de la mort de l’empereur d’Allemagne et d’une potentielle conspiration ! Don Carlos : Tiens, prends des miettes de noblesse et laisse-moi seul. DON RUY GOMEZ, soulevant sa tête qui retombe. HERNANI HERNANI En plus Doña Sol m’a volé mon poignard ! / C’est le bandit. Mais moi, belle pitié ! ( Déconnexion / Mort ! Viens, viens... Doña Sol... tout est sombre... […]. ». DONA SOL Je te demande pardon ! Montrant Hernani. - Pouvoir définir les notions de sublime et de grotesque employées par Hugo dans la Préface de Cromwell, véritable manifeste du drame romantique. Deux mois plus tard, Hernani est l’un des conjurés d’un complot contre le futur empereur Don Carlos. Hernani, de retour après une longue absence, est surpris par Don Carlos, caché dans l’armoire depuis la première scène. C’est une honte que les ancêtres ne tolèreront pas ! Ah ! Je t’offre ma vie pour que tu me laisses la venger : je mourrais dès que tu le voudras. Plus près... plus près encor... Devions-nous pas dormir ensemble cette nuit ? Son identité évolue sans cesse durant la pièce, Dona Sol elle-même ne connaissant pas « son rang, son âme et son destin » (I). Hernani : Coucou ! Hernani : Mon vrai nom est Jean d’Aragon et je suis noble ! Allez, va te préparer ma fille. DON RUY GOMEZ C’est ainsi que s’ouvre la pièce, Hernani poursuivant ce dessein dramatique. Doña Sol souffrir, et moi le voir ! Don Juan, il faut qu'ailleurs j'aille chercher des âmes. Le rôle dramatique dans l'intrigue Trois c'était donc pour elle ! Je tombe à vos genoux ! Le terme « pâtre » employé à plusieurs reprises pour le désigner revêt d’ailleurs un caractère péjoratif dans la bouche de ses détracteurs. Hernani : Enfin seul ! Vous l'aimez trop ! Il demande à celle qu’il aime de choisir entre Don Ruy Gomez et lui. DONA SOL, se jetant sur lui. Don Carlos : Bon, les gars, soyez cools, on va voir Doña Sol, me fichez pas la honte. Est vivant ! voilà tout, tout ce que je réclame ! Jean dAragon dit Hernani est un brigand, duc, marquis, comte et vicomte espagnol né vers 1499 et mort dempoisonnement à vingt ans, vers la fin de lan 1519. HERNANI RETOUR EN FORCE AVEC UNE PIÈCE DONT ON PARLE BEAUCOUP ET QU’ON NE LIT JAMAIS ! Crime ! / Je suis heureux ! Don Ruy Gomez = […] Quant à ton nom, tu te nommes mon hôte. Doña Sol : Hernani, mon amour, enfin te voilà ! Toi ! Sales traites ! Ah ! Genre plus de noblesse ? pas encor ! […], Hernani = […] Je m’en vais, inutile, avec mon double rêve, // Honteux de n’avoir pu ni punir, ni charmer, // Qu’un m’ait fait pour haïr, moi qui n’ai su qu’aimer ! Lorsqu’il apprend le mariage de celui-ci avec Dona Sol, il choisit de révéler son nom. Craignez-vous pas le fer quand l'œil a menacé Mais à la suite de la condamnation à mort par décapitation de son père par une famille ennemie, les Castille, il naît en exil. Ah ! Je ne vous quitte pas comme ça, je vous apporte quand même quelques citations pour se la péter en soirée ! Rends-le moi ! Hernani, pourtant redevable de son hôte, s’empresse de lui apprendre l’amour que Don Carlos porte pour sa bien-aimée. Il se cache en réalité sous un costume de pèlerin et s’est réfugié chez Don Ruy Gomez. Tu pleures ! j'ai dû te le taire ! Le portrait physique d’Hernani s’affine tout au long de la pièce. C’est du propre, tiens ! Doña Sol se jette sur son bras. Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. DONA SOL Dès le premier acte, il cherche à affronter en duel Don Ruy Gomez. On va tirer au sort ! Hernani est heureux et ne cesse de le clamer. Mon amour, tiens-toi vers moi tourné... Ils s'embrassent. mon don Juan, ce poison DONA SOL, d'une voix également éteinte. Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Car, c’est un homme du recommencement, dont « la fatalité s’accomplit » pour reprendre l’expression de Don Ruy Gomez (III, 6). Longtemps, Les Conjurés : Salut salut ! Veux-tu me voir faussaire, et félon, et parjure ? Je t’aime ! Il le faut. La relation amoureuse avec Dona Sol participe de la construction d’Hernani. Il méprise ainsi la noblesse (« Crois-tu que les rois me sont sacrés ? je l'effraie, il chancelle (Au duc) Elle est moins belle // Que la vôtre, seigneur, mais elle n’est pas moins fidèle. Don Ruy Gomez : Ben dis donc, ça fait la fiesta chez ma nièce quand j’suis pas là ! DONA SOL, toujours pendue au bras d'Hernani. Elle jette le poignard, et tombe à genoux devant le duc. je t'en conjure, Je puisse m'endormir ma bouche sur ta main ! Sauve-moi ! Merci. Pitié ! Hernani se montre volontiers pessimiste : « Où vais-je, je ne sais ? Vous le savez. DONA SOL Est-ce que vous êtes vraiment surpris ? Le Masque : Bon bah j’ai plus qu’à me suicider aussi alors. ») , n’hésite pas à dire de Don Carlos que ce n’est « que » Charles Quint et non Charlemagne, ou à répondre de manière vive à Don Carlos qui lui demande « Et quand j’aurai le monde ? Un instant ! Notre douleur s'emporte à de vives paroles, // Nous aimons bien. Ah ! // Seul descendre au tombeau ! Duc de Bavière et Roi de Bohème : Coucou ! En plus Doña Sol m’a volé mon poignard ! […], Don Ruy Gomez = […] Les vieux, dont l’âge éteint la voix et les couleurs, // Ont l’aile plus fidèle, et, moins beaux, sont meilleurs. Son costume revêt une grande importance. vieillard insensé, J'ai juré. ( Déconnexion / Hernani : Il est amoureux d’elle ! Les Autres : Okay, mais on peut avoir des avantages ? Que t'ai-je fait ? Il se dissimule d’abord sous une ample cape et un grand chapeau à bords relevés, tel Zorro. » (V, 3). » « Alors j’aurai ta tombe » (II, 3). Elle pousse un cri, et reconnaît don Ruy. Car il a un beau visage et de la prestance, Don Carlos n’hésite pas à le surnommer le « criminel à mine de galant » quand ils ne se sont pas encore réconciliés. Don Ruy Gomez : C’est encore mieux ! Il essuie toutes les insultes, et est par exemple dit « rebelle empoisonneur » par Don Carlos lorsque celui-ci cherche à le débusquer dans le château de Don Ruy Gomez, ce dernier le surnommant lui-même « rude compagnon ». DONA SOL Défends-le si tu peux contre un serment juré. C’est un personnage secret, qui manie l’art de la dissimulation. D'une voix qui s'éteint. Au fait, il va y avoir une conjuration contre le roi et j’suis un peu un proscrit, tu sais ? Il tombe. Qu'est-ce donc que cela ? Le montagnard : Chef, des soldats arrivent, il faut fuir ! quel soupçon ! Qu'est ce que je veux d'eux ? Hernani : Que c’est dur de devoir se voir en cachette à cause de la jalousie de ton oncle qui veut t’épouser ! Elle retourne la figure d'Hernani. Mon don Juan ! Don Ruy Gomez : Hernani, tu peux sortir, le roi a emporté ma nièce…. vous n'étiez pas méchant ! DONA SOL Il n’a pour richesse que l’ « air, l’eau et le jour » (I,2) que lui ont confié dame Nature. Soit tu me le donnes, soit tu me donnes Doña Sol. Il faut en finir. Don Ruy Gomez : Donne ta place et je te libère de ta promesse ! Don Carlos : Bah alors, ça ouvre pas au roi ? Il se tue. / Je sais qu’il existait autrefois, dans un rêve, / Un Hernani, dont l’œil avait l’éclair du glaive, / Un homme de la nuit et des monts, un proscrit / Sur qui le mot vengeance était partout écrit ! Le poignard dans Hernani "A quoi sert le poignard dans cette pièce ?" Mais il conserve encore ce visage ambivalent, notamment lorsque Don Ruy Gomez dit de lui que « ce n’est pas Hernani, c’est Judas qu’on le nomme ! Je vous aimerai bien aussi, vous. - Oh ! La dernière modification de cette page a été faite le 13 octobre 2020 à 19:09. Hélas ! Il espère jusqu’aux derniers instants s’être trompé, mais entre le fer et le poison que lui propose le masque en domino noir, il choisit le poison. Je n’ai pas lu la préface parce que la flemme, mais la pièce ce sera déjà bien, non ? Il est las. Mort ! // Comme à travers la nôtre ils suivent leur pensée ! Je te tuerai plus tard, en personne donc je vais empêcher mes hommes de le faire pour moi ! - Ah ! Partons d'un vol égal vers un monde meilleur. Hernani = […] Mon épousée aussi m’attend ! Cela ne l'empêche pas d’être impertinent, notamment auprès de la royauté. Le Masque : Bah alors, ça tient plus ses promesses ? Il n’hésite pas à protéger Dona Sol de l’échafaud qui les guettent tous deux, et se résigne pour un temps à rendre un cœur qu’il ne mérite pas. Il boit et jette la fiole. Don Carlos : … Vous me dégoûtez. malade dans sa maladie, doña Sol offre à Hernani une image de lui-même qui trans- cende ses faiblesses, une image exigeante, sans concessions. Je suis bien pâle, dis, pour une fiancée ? Je l'ai ! Changer ), Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. c'est du feu ! Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Hernani : Buwa ! Don Ruy Gomez : Sois le bienvenu ! Scène 3 [Don Carlos, Doña Sol, Hernani] Hernani : Coucou ! DONA SOL tous deux - Vers des clartés nouvelles monseigneur, je ne suis qu'une femme, Par pitié pour votre âge et pour vos soixante ans, Doña Sol : Pas tout de suite ! C’est donc un triangle amoureux qui se construit, et que résumera très bien la réplique de Don Ricardo à la scène 1 de l'Acte V : « Ecoutez l’histoire que voici : Trois galants, un bandit que l’échafaud réclame. - Titre envisagé: Très para una qui renvoie au vaudeville. - Que tiens-tu dans ta main ? Le domino s'est approché et se démasque. Don Carlos : J’espère que j’ai pas fait de bêtise… M’enfin, c’est l’esprit de Charlemagne qui m’a guidé, donc il serait fier de moi ! J'ai hâte. Irrité par l’attitude de Don Carlos, qui a tenté d’enlever Dona Sol en se faisant passer pour lui, Hernani le provoque en duel. […]. // Ambitieux de rien ! Fais un duel contre moi, Don Carlos ! DONA SOL, rendant à Hernani la fiole à demi vidée. – Je te tiens, toi que j’ai si longtemps poursuivie, vengeance ! Hernani {à Doña Sol} = […] Or du duc ou de moi souffrez qu’on vous délivre // Il faut choisir des deux : l’épouser ou me suivre. Elle élève la fiole aux yeux d'Hernani et du vieillard étonné. Souffres-tu ? L’honneur est également au cœur de ces rivalités politiques, et va conduire le personnage à la mort tragique. Sali, Hernani se dit prêt à mourir pour venger l’honneur de son père. Son identité évolue sans cesse durant la pièce, Dona Sol ell… Hernani, un proscrit, amoureux de Doña Sol, Don Ruy Gomez de Silva, noble, tuteur de Doña Sol dont il est amoureux, Don Carlos, roi d’Espagne et des Castilles, amoureux de Doña Sol. Mais l’arrivée du duc Ruy de Gomez met fin au combat. Mon père, tu te venges Vous avez pas honte ? Et maintenant… Au secours, Hernani ! Mon oncle ! DON RUY GOMEZ Il se qualifie lui-même de « brigand » et de « banni », mais change radicalement d’identité quand son avenir se précise, allant même jusqu’à renier cette période de sa vie : « J’efface tout, j’oublie » ou plus encore « Tu me fais souvenir que j’ai tout oublié ! je…. Don Carlos : Ah ha ! Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Hernani : Bonjour, je suis totalement un pèlerin. Il porte un regard acéré sur le monde qui l’entoure, où il agit à la fois en tant que spectateur et acteur. Ah, quitte pas, j’entends des pas, je vais me planquer. DONA SOL DONA SOL, sombre. Les amants sont ravis mais la promesse funèbre d’Hernani faite à Don Ruy Gomez lui est rappelée par le son du cor « lointain dans l’ombre ». » (IV, 3). Nous nous aimons. Tous vos autres serments ! Il est le héros romantique de la pièce éponyme de Victor Hugo[1] présentée pour la première fois le 25 février 1830 à la Comédie-Française et publiée la même année. quel horrible mystère ! Cela lui vaudra le surnom de « chef de bohémiens » auprès du roi Don Carlos. Merci beaucoup. Calme-toi. Arrête! Prenez garde, don Ruy ! O tourment ! Vois-tu des feux dans l'ombre ? Qu'est-ce que je peux faire avec votre amitié ? La personnalité dHernani est complexe et fluctuante. Hernani : Tu peux pas attendre au moins demain ? - Va ! Aragon doit payer cette dette à Silva. dérision ! Non ? Le sépulcre est ouvert, et je ne puis attendre. Est-ce pas qu'on souffre horriblement ? ». … Pardonnez ! » et se pose des questions sur sa destinée : « si je m’étais trompé » se demande-t-il avant de mourir. // Que la cendre, à défaut de l’ombre, me conseille ! Voyez-vous ce poignard ? Les scènes Mention du poignard dans chaque acte Acte 1 : 20 fois Acte 2 : 14 fois Acte 3 : 13 fois Acte 4 : 11 fois Acte 5 : 6 fois Au cours de la pièce, cela diminue. Hernani fait un geste pour obéir. Qu'as-tu fait ? HERNANI, à don Ruy. Sur moi qui t'oubliais ! Laisse-moi boire le reste et te rejoindre ! La « tête d’Hernani vaut mille écus du roi / Pour l’instant » déclare le page, qui s’empresse d’ajouter « Mais on dit qu’il est mort ». HERNANI « Tout ce qui n’est pas moi est mieux que moi ! DONA SOL, à don Ruy Gomez. HERNANI il est tout! je suis de la famille, Tiens maintenant. Et maintenant… Au secours, Hernani ! Elle tire un poignard de son sein. C’est notre Hugo national qui l’a inventé. A Saragosse, les noces ont lieu. Et s'il fallait un mot à mes vœux insensés, il aurait, lui, le cœur, l'amour, le trône, Il vaudrait mieux pour vous aller aux tigres même Elle lui arrache la fiole. Elle boit. Hélas ! Hélas ! Oh ! Dona Sol s’en empare et le boit, désespéré il partage son sort et meurt. Don Carlos : Non ! Et je vais à ton père en parler chez les morts ! O douleur ! DONA SOL, lui retenant toujours le bras. (Sauf moi. Entraînement 1..... 80 Lorsque, dans Hernani de Victor Hugo, dona Sol arrache au roi son poignard, celui-ci s’exclame « La belle ! Eléments de commentaire littéraire de la scène 6 de l'Acte V de Hernani. Pouvais-tu pas choisir d'autre poison pour elle ? A Doña Sol. Qu'a-t-il ? Je vais me venger ! HERNANI Une âme de malheur fait avec des ténèbres ». J’ai été cruel !