La pratique, accompagnée par des succès signifiants, mais aussi par des adversités, est revendiquée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par la politique populationniste des gouvernements du siècle des Lumières et comme moyen de conservation des vies individuelles par les médecins-humanistes[3]. 33-53. Plus courante, la réaction locale au vaccin se traduit par de la fièvre et un œdème au point d'injection, généralement au niveau du bras. Cependant, les cas étant rares et n'étant observés qu'en France, d'autres études sont nécessaires pour établir un lien de cause à effet, et l'OMS indique ne pas disposer d'éléments pour recommander la modification des pratiques vaccinatoires dans le cas de vaccins contenant de l’aluminium[43]. Les personnes à risques et les séniors font partie des sujets prioritaires. Elle est officiellement considérée comme une limite raisonnable et justifiée dans les sociétés démocratiques qui l'implémentent, mais elle est parfois aussi décrite ou perçue comme un affront aux libertés fondamentales. Ce qui serait en partie lié au fait que l'inoculation de la variole a été une pratique traditionnelle de médecine préventive populaire en Inde et en Chine[128]. Il n'existe pas d'opposition canonique aux vaccinations, mais certains vaccins ont pu être soupçonnés, notamment sur la base de rumeurs ou de malentendus[119]. De son côté, YouTube ne monétise plus les vidéos anti-vaccin et supprime les publicités associées à ces vidéos[155]. Calès P. « Vaccination anti-hépatite B et risque de sclérose en plaques : études cas-témoins ». Rassmussen T A, Jorgensen M, Bjerrum S et al. Le rôle de la vaccination dans la réduction des oreillons, de la rougeole et de la rubéole. Comment le système immunitaire réagit au vaccin ? En septembre 2017, une note interne fuitée au Parisien[47] dévoile les résultats de l'étude : ces travaux apportent de nouveaux éléments tendant à expliquer le lien entre les adjuvants aluminiques et la myofasciite à macrophages. L’Afssaps rappelle que les professionnels de santé disposent d’un formulaire spécifique de déclaration des effets indésirables Lorsqu'une forte proportion de la population est vaccinée, elle contribue à prévenir la propagation de la maladie. La prévalence de cette maladie est estimée être entre 1/3300 à 1/5000[72], ce qui indique qu'au moins un millier de personnes étaient porteuses de cette maladie parmi les personnes vaccinées. En réalité, elles représenteraient un surcoût de 10 à 20 millions d'euros, que les laboratoires se partageront en effet mais qui sont à relativiser, par exemple, avec les bénéfices totaux de Sanofi (5 milliards d'euros en 2016) pour des ventes (produits pharmaceutiques, dont vaccins) de 33,8 milliards d'euros en 2016[106]. Lisa Brouwers, de l'institut suédois de contrôle des maladies infectieuses, citée en mars 2012 par Courrier International, estimait que le vaccin, administré à 5 millions de Suédois, avait du épargner six décès[81]. Les vaccins aident à sauver des millions de vies, chaque année. La controverse sur le rôle de la vaccination dans l'autisme est à l'origine une controverse scientifique portant sur la vaccination, particulièrement forte dans les pays anglo-saxons. Le Conseil scientifique, chapeauté par le professeur Jean-François Delfraissy et chargé d'orienter les décisions de l'exécutif dans la crise, pourrait, par exemple, très bien formuler de nouvelles préconisations visant à revoir les critères de la stratégie vaccinale antigrippale. Des sels d'aluminium sont utilisés comme adjuvants dans de nombreux vaccins. Andrew Wakefield a créé une fondation, Strategic Autism Initiative, qui l'a rémunéré 300 000 euros sur cinq ans. En 2005, le consensus scientifique n'a pas établi que les vaccins contenant de l’aluminium constituaient une menace de santé[39]. Dans quelques cas, il a été rapporté des rougeurs, des irritations allergiques et des nodules au point d'injection, mais leur sûreté est démontrée depuis plus de 60 ans[38]. J Intern Med. C'est pourquoi, en lieu et place des 11 millions de doses habituellement disponibles, ce sont 15 millions de vaccins qui devraient être cet hiver accessibles. Cependant, selon Pierre Burney[118] « Il n'est pas douteux qu’il y ait eu des croyants pour considérer la vaccination comme une innovation suspecte et impie mais cette opposition semble avoir été grossie (…) pour les besoins de lutte anticléricale ». Ce risque a d'abord été reconnu en Italie dès 1814, et surtout après un accident dramatique survenu dans ce même pays en 1861. Huit siècles plus tard, le médecin britannique Edward Jenner a remarqué que les vaches contractaient la variole bénigne, mais qu'elles étaient rarement atteintes de la variole mortelle. Le 28 juin 2012, l'Académie de médecine s'oppose dans un communiqué à tout moratoire sur les vaccins contenant de l'aluminium et relève « qu'aucune preuve de toxicité neurologique imputable à l'aluminium de l'alimentation ou des vaccins n'a pu encore être fournie à ce jour » et que « la résurgence des maladies prévenues par ces vaccins entraînerait de façon certaine une morbidité très supérieure à celle, hypothétique, des maladies neurologiques ou auto-immunes imputées à la vaccination »[44]. La presse évoque alors un nouveau scandale sanitaire, du type de l’affaire du sang contaminé.